Nym Baenre - Les desseins d'un assassin

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Message par Muh-Laus Mar 7 Mai - 23:40

"Dites monsieur Nym, on tenait vraiment à vous remercier de nous avoir protéger durant ce voyage !"
"Ah ! Je ne l'ai pas fait gratuitement ! Souvenez-vous de l'accord que l'on a passé."
"Par ailleurs, quelle est notre prochaine destination ?"

Mes oreilles commençaient à siffler, je me demandais finalement si ça avait été une bonne idée de les amener. Elles ne pouvaient pas s'empêcher de parler.... Bon, je leur fis signe de se taire et de se tenir tranquille, même si j'avais peu d'espoir qu'elles le fassent réellement. Nous étions redescendus de la montagne, le trajet nous avait fatigués.
Heureusement que nous n'avions pris qu'un jour pour retourner tout en bas, j'avais payé le retour arrière à Pandora en bateau plutôt que de voyager clandestinement cette fois.
Les deux pimbêches n'ayant aucun sous, j'ai dû m'y coller si je voulais qu'elles viennent avec moi. Je repense encore à cet étrange rêve, était-ce un présage ? Ou juste une énorme coïncidence ? Une chose me disais que je n'allais pas le savoir de sitôt.
Mes réflexions allaient et repartaient, jusqu'à ce que la voix des matelots dehors me sortent de mes pensées, en hurlant "terre en vue !". Nous devions être arrivés à Port Cadiz.

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"Enfin ! J'avais grand besoin de me dégourdir les jambes !!!"
"Shanoa, pas de précipitation ! Tiens, c'est quoi toute cette animation, y a un événement spécial à Pandora ?"
"C'est peut-être le fait que l'on ai changé d'année, bon on a beaucoup de chemin à faire, j'aimerai vous montrer un endroit... Particulier !"

Je remerciais le capitaine du navire avant de repartir une fois de plus, je crois que j'étais devenu un bon client à lui. Ma prochaine étape serait sûrement de m'acheter mon propre bateau, mais je n'en étais pas là, tout d'abord, si Sara et Shanoa était réellement destinées à me suivre, autant leur montrer leur nouvelle demeure.
Tiens, en y réfléchissant, le fait qu'elles soient arrivées comme des fleurs en plein milieu de la montagne, pile au moment où j'allais chercher un trésor, ça ne pouvait qu'être l'oeuvre du Ka. Sara était mâture, bien plus que sa sœur qui se comportait en simple gamine, cette petite sotte me tirait la manche pour que je lui achète des friandises.
Je la pris de force, si elle voulait que je lui offre des confiseries, il allait falloir me servir dans mes projets, pas simplement avoir l'air sympathique, ça ne prendra pas avec moi.
Sur le chemin pour aller à la forêt de Pandora, Sara et Shanoa avait manifestement envie de me raconter leurs vies.

"Notre mère est morte très jeune, vers ses 32 ans. Elle m'a eu à l'âge de 16 ans, et à l'âge de 17 ans pour Shanoa. Notre père, bien qu'il voulait avoir des garçons, fut très heureux de nous avoir pour filles, c'était alors l'un des meilleurs bretteur de Cotobro, enfin c'était il y a longtemps.
Notre mère nous racontait de nombreuses histoires sur Gaïa, c'était... Fascinant ! Et ça a d'ailleurs fait naître l'archéologue en moi que vous voyez. Elle est morte dans un incendie, on ignore encore la cause, mais père a été profondément accablé et s'en veut encore aujourd'hui de ne pas avoir été présent.
C'est à cette période là qu'il nous a formé pour reprendre le dojo familial. Mais étant donné que je suis moins... Énergétique que Shanoa, je n'ai pas été retenue. La suite, Shanoa te l'as déjà raconté, elle cherche à devenir la meilleure pour reprendre le dojo, et moi, je veux juste compléter les histoires de mère, et toi, tes parents alors ?"

"C'est un sujet fâcheux que je cherche à tout prix à éviter, disons simplement qu'ils étaient d'honnêtes chasseurs, malheureusement, dans ce bas monde, peu de gens étaient aussi honnêtes qu'eux."

Je préférai éviter de parler de mes parents, c'était un sujet assez épineux qui me procurait trop de mauvais souvenirs. Toutefois, j'avais appris un lot de choses très intéressantes, je pourrais m'en re-servir plus tard, quand j'aurais besoin de motiver Shanoa à nos futurs entraînements par exemple.
On fit une légère halte, pour se désaltérer et manger un morceau, ces filles allaient devoir s'habituer à la marche à pieds avec moi. Mais l'on pouvait à présent apercevoir l'orée du bois.

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"C'est encore loin ?"
"Non, on y est presque, mais avant... Faisons un petit test de force rapide !"

Je brandissais mon épée à deux mains, et fit signe à Shanoa de sortir la sienne. Au moment où Sara s'interposa, pensant qu'il y allait avoir un mort, je lui fis comprendre que ça n'était qu'un duel amical, et que personne ne serait blessé. Shanoa sortit son sabre, même si elle voulait le cacher, je voyais bien qu'elle était intimidée.

"La règle de ce match est très simple : Si tu me touches tu gagnes !"
"Mais... Ce sera un jeu d'enfant grâce à mon entraînement !"

Je l'intimai de passer à l'offensive, ce qu'elle fit. Mais malgré ses assauts répétés, je n'utilisais même pas 10% de mes ressources. Tu m'étonnes qu'elle n'ait pas repris le dojo avec un esprit aussi peu combatif, son père ne lui avait rien appris visiblement, il avait juste utiliser sa fille pour oublier la mort de sa femme.
Je voyais bien qu'elle était trop fatigué pour continuer. Aussi, ai-je essayé de faire l'inverse : c'était à mon tour de la toucher, mais pour rassurer sa soeur, je devais le faire avec le plat de l'épée.
Bien sûr, tous mes coups sont passés.

"Bon ça ira pour aujourd'hui, de toute manière je voulais juste tester tes compétences, nous sommes déjà devant mon repaire."
"C'est ce... *respire* Vieil arbre ?"
"Non, ça ce n'est que la porte. Écartez-vous !"

Elles suivirent mon ordre, et se mirent sur le côté, moi, à contrario, je m'étais mis bien devant l'arbre. Et je récitai la formule magique que mes confrères assassins m'avait apprises.

" Patescit te Haeream Sub me "

La terre se mit à trembler, l'écorce devant moi se mit à se rétracter, comme si une forme de magie super puissante l'absorbait, et un chemin dérobant sur des escaliers, apparut à mes pieds.
Les filles étaient stupéfaites, je leur dis de me suivre. Elles purent voir les galeries de la forêt, pour la première fois depuis longtemps, ces galeries connaissaient de nouvelles personnes.
Elles étaient émerveillées devant les cristaux, et la beauté des lieux.

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"Mais c'est magnifique comme endroit !"
"Comment faisons-nous pour respirer, alors que nous sommes sous terre ?"
"Je l'ignore, pour ne rien vous cacher, il m'arrive même de me demander si l'on est toujours à Gaïa dans cet endroit, où si l'on est dans un plan éthéré éloigné. Enfin tout ça c'est joli, mais avant de vous en montrer plus, vous allez porter un bandeau jusqu'à votre destination finale, ne vous inquiétez pas elle n'est plus bien loin."

Je leur mis un bandeau autour des yeux, sous les protestations de Shanoa, qui manifestement, voulais en voir plus. Je ne leur faisais pas assez confiance pour les laisser voir le chemin de ma cachette, déjà que j'avais dit la formule magique à côté d'elle...
Avec un peu de chance, elle est tellement compliquée à retenir qu'elles ne l'ont pas retenue. Si je devais m'en méfier d'une, ça serait Sara, en plus elle n'apparaissait pas dans mes rêves.
Je ne crains que tôt ou tard il ne lui arrive un malheur, que ça soit moi qui l'ai provoqué ou pas. Je peux aussi me tromper, mais je préférai la garder sous la main, en tout cas pour l'instant.

"Voilà nous sommes arrivés, mes damoiselles, je vous retire votre cécité !"

Après avoir rapidement expliquait qui allait dormir où, je laissais Sara seule, contempler les archives et grimoires que j'avais ramené de mes pérégrinations, et j'invitais Shanoa dans ma chambre. Je fis comprendre à Sara de ne point nous déranger, je ne sais pas si elle avait compris ce que je comptais faire avec sa sœur, mais cela m'importait peu en vrai.
Une fois arrivés dans ma chambre, je poussais Shanoa sur le lit, elle ne comprit pas bien ce qu'il se passait. Je fermais la porte en bois de fortune que j'avais moi-même construite, et la fermée à clef, à présent plus personne ne pouvait nous déranger.

"Déshabille-toi !"
"Q..Quoi ???"
"Tu pensais peut-être que votre présence pour combattre me suffirait ?"
"Mais... Je...Enfin !"
"Rassure-toi, je ne compte ne faire aucun mal, j'irai très doucement. Je ne vais pas seulement t'initier à l'art des armes, je vais également t'initier à l'art de la chair."

Elle avait enfin fini par se déshabiller, je fis de même, comme pour la leçon de l'épée tout à l'heure, elle était intimidée, mais je pouvais aussi sentir de l'excitation, alors qu'elle voyait mes parties intimes.

"Je sens que tu en as envie au fond de toi, tu veux savoir ce que ça fait pas vrai ?"
"S...Soyez doux !"

Après plusieurs heures, j'avais enfin pu terminer ma petite affaire. Nous nous sommes couchés côte à côte. À mon avis elle émettait encore des doutes sur ce qu'il s'était passé, notamment à cause de l'influence de sa sœur, mais j'allais lui accorder ma confiance, en échange de quoi, elle allait m'accorder la sienne.
Après des heures de sommeil, on finit par se réveiller, on s'est rhabillé, et on a rejoint Sara. Qui semblait se demander ce qu'il s'était passé cette nuit-là, tout en essayant de croiser le regard de sa sœur, alors que celle-ci fuyait le sien. Après avoir pris un petit déjeune, nous sommes ressortis, cette fois-ci j'avais le bandeau autour des yeux de Sara seulement.
Puis nous sommes ressortis, et le passage s'est refermé derrière nous.

"Allons à la capitale, j'y ai à faire, profitons de la nuit pour voyager en toute quiétude."  
"C'est quoi l'objectif en fait ?"
"Me procurez un bateau, cela sera plus simple pour se déplacer."

Après un voyage,, qui dura quelques heures quand même, car le temps que nous arrivions à Pandora, il était déjà midi, nous sommes entrés dans la capitale, mais visiblement tout était fermé. Quelque chose de spécial se préparait peut-être ?

"Vite ! Allons voir le nouveau roi !"

C'est ce que je pu entendre d'une gamine, qui détalai vers le château avec son petit frère. Quel nouveau roi ?
Ce ne serait quand même pas... Herzat ? Hum, si c'était vraiment lui, je voulais en avoir le cœur net, et aller voir ça de plus près, même si à mon avis sa confiance à mon égard devait être proche du néant.
Je ne peux pas vraiment lui en vouloir cela dit, j'avais été envoyé pour tué un roi, qui me ferait confiance après avoir appris ça ?
C'est dans ces dernières pensées, que Shanoa, Sara et moi-même nous sommes rapprochés de la foule pour voir ce qu'il se passait.


Dernière édition par Hysis Aquamis le Mer 11 Mar - 17:56, édité 4 fois
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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty Le culte de Procrafis

Message par Muh-Laus Dim 12 Mai - 20:14

De retour dans la forêt, je ramenais les filles au repaire. C'était effectivement le couronnement d'Herzat qui avait eu lieu, ce gredin avait fini par réussir à devenir roi. De toutes les personnes que j'avais rencontré, il faisait sûrement parti des plus rusés, je devais vraiment me méfier de lui.
J'avais dis aux filles de m'attendre en sûreté dans les galeries, le temps que je réflechisses à tout cela, mais une lumière vive derrière moi m'interrompis.

"Nym, Nym, Nym... Comment vas-tu mon garçon ?"
"Ma foi ça va bien, que me vaut le plaisir de ta visite cette fois ?"
"J'ai une affaire à te proposer, disons que ça pourrait t'intéresser."

Et nous entreprîmes une longue conversation, elle m'expliqua qu'un culte avait été établi, non loin de là. Surprenant, avec mes connaissances de la forêt j'aurais déjà repéré ce fameux groupe, mais non, ça doit être autre chose. Elle me dit qu'elle avait un ami, que je devais lui protéger la vie coûte que coûte.
Xaemioth, c'est ainsi qu'il s'appelait, quand je lui demandais qu'elle serait ma récompense, elle se gaussa, et me dit qu'elle avait une requête supplémentaire : il y avait une fille, je devais lui couper la main, et une poignée de ses cheveux. Si je faisais ça, j'aurais droit à un souhait, pouvait-elle réellement faire ça ?
Après tout, je ne connaissais pas l'étendue de ses pouvoirs. Quand je lui ai demandé comment je la reconnaîtrais, elle me dit que grâce à son pendentif, je saurai immédiatement qui c'est.
Puis, avant de disparaître à nouveau, elle me chuchota ces mots :

"Au culte, dévouée sera notre vie, pour Procrafis, nous nous unirons dans la souffrance"

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Que voulait-elle dire ? Peu importe, sa récompense était suffisamment alléchante pour que j'y prête attention, je dis aux filles de rester dans le repaire, que si elle le désirait elle pouvait sortir prendre l'air, puis je suis parti en direction de la capitale, en quête de vivres pour la mission que j'avais désormais.
Je fis halte dans une petite taverne, puisque j'étais arrivé à la tombée de la nuit, même si je n'ai rien à craindre dans les rues tranquilles de Pandora, je ne désirais pas passer la nuit dehors, au froid. Ainsi passa la nuit, mais je fus réveillé par un vacarme venant d'en bas.
Visiblement, un client qui avait prit une pinte ou deux de trop, faisait beaucoup de bruit. En descendant pour constater les dégâts, je vis avec stupeur le roi Gaeron.

"Roi Gaeron, mais que faites vous là ?"
"Nym ! C'est une assez longue histoire, disons simplement que ma fille a été enlevé par une secte, pendant que nous étions contre la cité d'Alira."
"V-Votre majesté ?!"

C'est l'homme qui était à l'origine du boucan qui s'exclama ainsi, visiblement il était originaire du royaume de Gahrel, et semblait aussi surpris que moi de trouver le roi de son royaume ici. Je les laissais discuter tranquillement, alors que je buvais une pinte, mais ce qu'avait dit le roi me préoccupait, lui aussi en avait après le culte ?
Tout ce qui se tramait semblait bien plus grave que ce que je pensais, le roi Gaeron commençait déjà à demander à droite et à gauche des renseignements sur ce culte, personne ne pipait mot. Cela fit monter le sang à la tête de l'illustre inconnu, que je connaissais à présent sous le nom de Lynn Valmont, qui asséna un grand coup de poing au tavernier.

Celui-ci, qui était visiblement extrêmement fragile, s'évanouit au coup donné. Il ne fallut pas longtemps pour les gardes de Pandora d'arriver sur les lieux, et de constater les dégâts. Évidemment les ennuis sont arrivés avec, et on s'est retrouvé encerclé. Le capitaine de la garde nous toisa, mais quand Gaeron lui expliqua la situation, il se ravisa.
Il lui accorda une audience avec le nouveau roi de Pandora : Herzat. Quant à moi et Lynn, on était considéré comme des moins que rien, enchaînés et attachés le temps que le roi revienne nous chercher, le capitaine s'excusa quand même du comportement de ses soldats, et nous apporta un verre d'eau et du pain.
Mais Lynn restait assez énervé malgré tout.

"Bon sang Nym ! Si on avait fait ce que j'ai dit on serait pas ligotés !"
"Ton plan c'était de foncer dans la masse, ça n'aurait fait qu'attiré encore plus l'attention des soldats environnants."
"Grrrrr... J'aime pas trop comment il nous traite."
"En même temps si t'avais pas frappé ce tavernier on en serait pas là."

Il ne répondit pas à ça, avant que la conversation ne reprenne et dégénère, le roi Gaeron revint de son audience, accompagné de quelques soldats, et d'une charrette avec des armes et de la nourritures. Nous nous mîmes en route pour la forêt de Pandora après avoir été libéré, en compagnie de quelques guerriers, bien vite sur la route nous ne tardions pas à tomber nez à nez avec un gamin.
Ce dernier nous suppliai d'aller aider sa mère qui s'était fait kidnappé, je ne faisais guère confiance en ce môme, et Lynn lui accordait encore moins la sienne. Malgré tout je lui ai posé quelques questions, il nous pointa une direction où des hommes encapuchonnés seraient apparemment.
Je suivis les soldats de loin, envoyés par Gaeron, pour voir de quoi il en retournait. Quand je m'aperçus que le gamin ne mentait, je suis directement retourner en arrière pour aller chercher du renfort.

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Et le combat commença : j'ai voulu me la jouer discret, je ne savais pas si des alliés à eux se camouflaient dans les parages, alors je préférais être prudent. Mais pour Lynn c'était complètement différent, il fonçait dans le tas en hurlant comme un possédé, ce qui effrayé grandement l'ennemi. Il finit par répandre les entrailles d'un des hommes aux seuls, et se targua devant moi, cet idiot allait me faire repérer.
Un géant, qui vraisemblablement était le prisonnier de ces hommes, arracha les membres un par un du cadavre par terre. D'autres hommes encapuchonnés rappliquèrent, c'est bien ce que je pensais. Lynn fonça une fois de plus dans le tas, moi, en m'apercevant de l'animosité de la créature envers ces fidèles, je décidais de lui en ramenais un vivant sous les yeux. Aussi, je sortis de ma couverture, pour lui en pointer un sous le nez. Furieux, il commença à me charger, je réussis à le renvoyer au milieu du champs de bataille in extremis.

Le roi Gaeron demanda à ses hommes d'encercler la zone, et de prendre soin d'une autre otage de la secte. Je tuais un dernier homme qui tentait de s'enfuir, le laissant se vider de son sang. La bataille fut finie, avec nous comme gagnants. Lynn s'accapara toute la gloire devant son roi, évidemment je voulais bien lui reconnaître le fait que je n'avais pas été très présent lors du combat, mais son comportement et son caractère commençait à m'insupporter.

Avec Gaeron nous sommes partis interroger la femme, apparemment elle aurait réussi à s'échapper de la secte, et nous aurait indiquait une direction plausible. Quand le roi lui demanda si elle n'avait pas vu une jeune femme, elle lui répondit que oui. Voulant avoir plus de détails, il lui demanda si elle connaissait son nom, elle fit non de la tête.
Cela me préoccupait, aussi lui ai-je demandé si elle ne portait pas un pendentif, elle s'est empressais de me dire oui. Je commençais à craindre que la fille à qui je devais couper la main soit celle de Gaeron.
Je me suis détourné de la femme, et je suis parti parler au géant bleu, il ne pouvait pas communiquer, mais quand j'évoquais le nom de Xaemioth, ses yeux se sont mit à devenir rouge de colère. De toute évidence c'était cet homme qui lui avait fait enduré milles souffrances.

Dans quoi la Fatalité m'avait elle embarqué ? Finalement, je lui demandais s'il pouvait me mener à son repaire, il hocha la tête. Gaeron se mit d'accord avec les soldats pour un point de rendez-vous, et la mère a pu repartir soulagée avec son enfant. Puis Gaeron, moi et Lynn, nous sommes remis en route, accompagné du géant bleu.
Nous étions finalement arrivé à une sorte d'arbre enchevêtré, avec une sorte de menhir qui le surplombait.

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Quand nous avons examiné de plus près nous avons vu du sang sur l'herbe. Et un mécanisme que nous avons activé. La pierre laissa place à un long tunnel étroit et obscur. Gaeron y allait en premier, Lynn, après avoir dit à son nouveau meilleur ami le géant bleu qu'il lui rapporterait la tête du responsable de ses souffrances, parti en second, et je fermais la marche.
La descente fut très longue, et très douloureuse pour nous, à tel point que nous avons failli lâcher à plusieurs reprises. Mais nous descendions en boucle, comme si c'était une malédiction. Au bout d'un moment nous avons tous lâché, puis nous sommes tombés.
Quand je me suis relevé, il faisait extrêmement sombre autour de moi, à tel point que je ne distinguais pas à un mètre. Je ne voyais ni Lynn, ni Gaeron. Cependant une silhouette se dessina devant moi, et laissa apparaître... La Fatalité. Complètement abasourdi, je n'ai même pas réagit, elle mit sa main sur mon visage et me dit cela :

"Ah... Je me demande bien ce que tu vas choisir de faire mon petit Nym..."

Puis avec son sourire malicieux, elle repartie. L'endroit s'éclaira un peu mieux, et enfin je revis Gaeron et Lynn à mes côtés, Lynn semblait à bout de souffle, et le regard de Gaeron était presque vide. À nouveau, une silhouette apparut sous nos yeux.

"Tiens tiens tiens, qu'avons-nous là ?"

Un homme au visage terne, et à l'oeil droit aveugle se présenta devant nous.

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"Qui es-tu ?!"
"Et vous qui êtes-vous ?"
"Réponds ou je t'étrangle !"
"Avec quoi ?"
"Avec mes mains !"
"Quelles mains ?"

Et au moment où il dit ça, je vis que je n'avais plus de mains ! Lynn s'exclama :

"Espèce de vieux salopard ! On va te vider les tripes tu vas voir !"
"Oh vous n'êtes pas bien polis, vous êtes quand même chez moi, Nym Baenre, Lynn Valmont, et le roi Gaeron !"
"Chez toi... Xaemioth ?"

Il fut surpris.

"Comment connais-tu mon nom ?!"
"C'est Elle qui me l'a dit !"
"Qui ça Elle ?"
"Oh tu sais très bien de qui je parle !"
"Mais non, je..."

Troublé, il commença à partir. Hors de question de le laisser partir, nous nous sommes mis à sa poursuite, mais pour une raison inexplicable, je me suis sentis fatigué, et je me suis évanoui. Je me relevé dans une pièce, une fois encore faiblement éclairé, sans armes. Avec un homme encapuchonné qui était à côté de moi.

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"Où sommes-nous ! Parle !"
"Oh, euh, vous êtes dans le lieu où attendent les suppliciés !"
"Qu'est-ce que c'est que ça encore !"
"Les personnes sacrifiées, j'en ai vu tellement..."

Il avait perdu tout sens commun.

"Dis-moi comment on sort de là !"
"Oh, mais euh, vous ne pouvez pas !"

Me vint l'idée d'une ruse, il était habillé comme les membres du culte, peut-être que si je parvenais à sortir, je pourrais m'en faire passer pour un membre.

"Donne moi tes vêtements !"
"Hein ? Pourquoi faire ?"
"Je vais sortir, et nous libérer tous !"
"Mais vous ne pouvez pas."

Je lui attrapai la tête, et j'ai plongé mon regard dans le sien.

"Écoute-moi, je suis venu te libérer, je suis venu pour sauver tous le monde ici, je peux le faire crois-moi !"

À ces mots, il se mit à pleurer, et me tendit ses habits. Je vis qu'il avait des marques sur son corps, il avait dû en bavé, mais je m'en moquais bien. Me voilà à présent vêtu comme lui. Rester plus qu'à sortir... Rien à faire, c'était fermé, je m'aperçu alors qu'il y avait Lynn et Gaeron, qui était par terre.
J'essayais de leur mettre des claques pour les réveiller, les bouger, mais rien à faire. De colère je frappais la porte, mais je constatai avec stupeur que celle-ci était ouverte. Je glissai la tête dehors, et je tombais nez à nez avec un membre du culte, mais de manière surprenante, il ne donna pas l'alerte.
Après avoir fait quelques mouvements, lui avoir mis des claques, je l'ai tué par précaution. Après m'être rendu compte que les tous les membres étaient comme lui, je les ai tous tués un par un, sait-on jamais, s'il sortait de leur état végétatif. Je finis par déboucher sur une vaste pièce, et un homme qui portait une torche était de dos.
Visiblement, il bougeait, il n'était pas comme les autres, je pris une pierre, et je l'ai balancé dans sa direction, avant de faire comme n'importe quel membre du culte autour. Mais la ruse ne prit pas visiblement.

"Mais dîtes-moi, comment savez-vous pour Elle ?!"
"C'est elle qui est venu à moi ! Elle m'a demandé de te ramener à elle, et je te ramènerai de gré ou de force !"

Je lui pris sa torche des mains, et je l'ai balancé sur un garde, qui est mort, immolé.

"Pourquoi avez-vous enlevé la fille du roi Gaeron !"


Il me sourit alors, et en me regardant dans les yeux, il fit signe de se couper la main.

"Elle vous a promit la même chose n'est-ce pas ?"

La sorcière ! Elle s'était donc joué de moi !

"Maintenant que je sais ça ! Je ne le ferai pas ! Le roi Gaeron m'a sauvé la vie lors d'une bataille, je n'infligerai aucune mutilation à sa fille !"


Et à ce moment précis, Lynn et Gaeron explosèrent le mur derrière nous.

"Où est-elle !? Où la fille du roi Gaeron !"


Il pointa du doigt un arbre.

"Si c'est un autre de tes maléfices, tu le pay...!"
"Non non ! Elle est en dessous !"

Après des fouilles, ils finirent par trouver la princesse.

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Je les laissais faire leurs retrouvailles, et je suis allé dans la pièce centrale hurler :

"J'ai Xaemioth ! Fais nous sortir d'ici maintenant sorcière !"

Je ressentis comme une présence derrière moi.

"Alors Nym, vas-tu lui couper la main ?"
"Non !"

Elle ricana, et partit. Alors que je m'apprêtais à interroger de nouveau Xaemioth, Lynn et Gaeron déboulèrent dans la pièce, furieux, Lynn voulut en finir avec Xaemioth, je tentais de l'en empêcher, et j'ai pu esquiver un coup, je ne pus esquiver le deuxième, à cause du roi Gaeron qui me tint pour celui-ci.
Il lui trancha la tête. À présent nous pouvions sortir d'ici, Lynn tout content, allait pour montrer la tête décapitée au géant bleu, mais on découvrit avec horreur que ce dernier avait aussi la tête décapitée ! À ce moment là je me suis moqué de lui, c'était bien fait.
Ma réaction ne lui plu point, et il sortit sa lame, je lui dis que lui et Xaemioth était sûrement connecté par un lien magique, en tout cas mon explication semblait plausible. Avant qu'il ne puisse s'attaquer à moi, nous sommes repartis victorieux à la capitale, et tout le monde a pu avoir une audience auprès du roi Herzat, Gaeron me donna 50.000 pièces d'or en guise de remerciement.

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Herzat félicita Gaeron pour avoir su ramener tous les soldats en un seul morceau, et donna 50.000 pièces d'or pour la tête de Xaemioth, quand je voulus réclamer ma part, il me demanda en quel honneur il aurait pu me donner de l'or. J'ai alors dis sans réfléchir que j'avais des renseignements sur la chef du culte, et me suis mordu la langue au dernier moment en me rendant compte de ma bêtise.
Gaeron m'a regardé, furieux, Herzat me regardait avec attention, et des tas de soldats m'ont encerclé. J'ai donc dit ce que je savais sur La Fatalité. Dépité, et en sachant que j'allais avoir ses représailles sur le dos, nous nous sommes quittés tous. J'estime que dans l'histoire, j'étais celui que j'avais le plus perdu.
Je repartis donc vers les bois, quand je suis arrivé il faisait nuit. J'entendis une présence derrière moi.

"Gamin impertinent !"
"Que me veux-tu sorc..."

Avant que je ne puisse terminer ma phrase, une douleur intense dans ma poitrine surgit.

"Je te propose une offre de rêve, et tu me trahie !"

J'hurlai de douleur, je ne savais pas ce qu'elle faisait, mais j'étais à présent entouré de ténèbres, les mêmes que dans l'antre.

"Petit vermisseau, tu me dénonces comme ça à des rois, tu vas payer ton insolence."
"Sal..."

Je ne pouvais pas prononcer de mots, ça me demandait un effort supplémentaire. La Fatalité mit sa main sur mon torse, et elle semblait passer à travers. Au plus profond de moi, je ressentais une douleur extrême. C'est comme si elle s'attaquait à mon âme.

"Je t'ai maudit ! Mon gentil animal de compagnie, va te pourchasser sans fin ! Ma bête odieuse va te condamner à une punition telle que même la mort ne t'offrira point de repos !"

Elle sortit un fil devant moi, et un couteau.

"Et ça ! C'est pour une de tes putes !"

Elle le coupa sec, et tout s'arrêta, les ténèbres, la douleur, elle était reparti. Je repris mon souffle difficilement, et j'ai foncé tête baissée à mon repaire. À son entrée, je trouvais Sara agenouillée, en pleurs. Je la poussai violemment pour constater les dégâts : Les bras, les jambes, et la tête de Shanoa était détachée de son corps.
On pouvait lire une effroyable sensation de terreur dans ses yeux. Sara commença à me frapper avec ses petits poings, je la poussai à terre.

"Que s'est-il passé ?!"
"M-Monstre ! Tu devais nous protéger !"
"Parle enfin !"
"Ses membres se sont détachés tous seuls ! Je....."

Elle faisait une crise d'hystèrie.

"Je vous ai dit que si vous restiez dans les galeries, vous seriez sauves !"
"AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!"

Je la pris par les épaules, et la regardai droit dans les yeux.

"Écoute moi, la salope qui a fait ça à ta soeur, je la connais, tu dois m'aider à l'arrêter !"

Elle s'arrêta net, et me regarda, tremblante de colère.

"Qui...Est...Elle...?"
"Pauvre folle, tu n'es même pas un moustique pour elle pour le moment ! Tu ne feras rien du tout si tu comptes t'attaquer à elle !"
"Alors que dois-je faire ?"
"Tu vas apprendre l'art de la magie ! Voilà ce que tu vas faire !"

Je sentais que j'avais touché une corde sensible, après cet incident, j'avais du mal à dormir, j'entendais comme des cris de monstre autour de moi. Le lendemain, nous nous sommes rendus à la capitale, je devais trouvé une magicienne pour détruire la malédiction, mais je n'en trouvais aucune, toutefois, j'entendis parler de portail dans le monde, et apparemment une arme légendaire serait cachée derrière.
C'était clair comme de l'eau de roche dans ma tête, je devais me l'approprier. Je pris quelques livres de magies que je confiai à Sara, sait-on jamais, et nous partîmes tous deux en bateau, vers ce fameux portail.


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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty La Bête

Message par Muh-Laus Mar 14 Mai - 21:34

Je pense que je vais bientôt passer l'arme à gauche... Ces pensées ne me ressemblent pas, mais c'est la sensation que j'avais en tout cas. Mon seul espoir résidait en cette fameuse épée légendaire, mais mes craintes me disaient que ce n'était qu'un horrible canular.
D'autant plus que cela faisait deux nuits que je ne réussissais pas à fermer l’œil. J'entendais en boucle des hurlements monstrueux, sûrement un autre piège habile de La Fatalité, dans le but de m'épuiser.
Il faut rajouter à ça le fait que le navire qui m'emmenait vers le portail, était un navire pirate. Certainement qu'un piège nous était tendu à Sara et moi, en parlant d'elle, elle passait ses journées à étudier la magie maintenant.
Le seul dialogue que j'avais pu avoir avec elle, c'était pour me dire qu'elle m'en voulait de ne pas avoir protéger sa petite sœur. Bah, je pars du principe que ma vie vaut mieux que la sienne, c'est plutôt chanceux de ma part que La Fatalité ne m'est pas tué sur le champ, mais à mon avis c'est parce que le sort qu'elle m'a réservé est bien pire.

"Alors, on est morose monsieur le grand assassin ?"

La personne qui avait prononcé ces mots était la capitaine du navire : Vinysse. Bien que je ne sois pas particulièrement sexiste, je me demandais comment une femme était parvenue à devenir la capitaine d'un vaisseau, surtout rempli d'hommes.
Je me demande même si elle ne s'était pas fait violer, enfin ça n'était pas elle qui avait une bête qui la suivait dans le but de la tuer.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Vinyss10

"Que me voulez-vous capitaine ?"
"Je venais vous remercie de m'avoir déjà payer les 50.000 pièces d'avance, ça m'a surpris que vous nous demandiez la traversée à nous !"
"Pour ne pas vous mentir, j'ai très peu de temps devant moi, je voudrais arriver à destination le plus vite possible."
"Oh, vous avez peur que d'autres aventuriers débusque cette épée légendaire avant vous ?"
"Ce n'est pas des aventuriers dont j'ai le plus peur."
"On me cacherait quelque chose ? Au fait, faudrait que tu décoinces ta copine, elle sort jamais."
"Elle a perdu un proche récemment, il faut bien comprendre qu'elle est renfermée sur elle-même !"
"Oups désolé ! Je ne savais pas. Bref, il va faire nuit dans peu de temps, vous deux, vous serez de garde ! Les autres vous alternerez avec vos camarades, à vos postes moussaillons !"

Puis elle repartit dans sa cabine, le fait que Sara étudie la magie toutes ses journées ne me déplaisait point, au contraire, je caressai l'infime espoir qu'elle trouve comment annuler la malédiction. Je finis par la rejoindre dans notre cabine mutuelle, toujours sur ses bouquins.
Elle n'avait même pas remarquer ma présence, je lui pris des mains et le jetai par terre. Visiblement ce que je venais de faire ne lui avait pas plu.

"Regarde-moi cette tête, tu ne dors même plus, si tu ne dors pas c'est le manque de sommeil qui va te tuer !"

"Tu peux parler, c'est aussi ton cas ! Je comptais faire une nouvelle nuit blanche, et je pense que tu vas faire de même."
"Si on fait une nuit blanche, autant la passer à faire autre chose pour une fois !"
"Hein ?"

Et avant qu'elle ne pu riposter, je la poussais sur le lit, et j'ai commencé à la déshabiller, et je fis ma petite affaire avec elle...

Et après cette acte torride passé, nous nous sommes assoupis, enfin. Jusqu'à ce que je fasse un drôle de rêve : j'étais de nouveau dans un monde de ténèbres, le même dans lequel Fatalité m'a enfermé momentanément. C'était étrange, une ombre bougeait tout autour de moi, elle parlait, mais à chacun de ses mots, je pouvais sentir des pulsions au plus profond de mon être, était-ce ?

"Manger.... Manger ! Manger Manger Manger ! MANGER ! "

Je me suis réveillé en sursaut, la sueur dégoulinait le long de mon dos, étrangement ça n'avait pas réveillé Sara. Elle semblait dans un sommeil très profond, je décidais d'aller faire un petit tour dehors, histoire de me rafraîchir, et d'oublier ce mauvais rêve.
Tous le monde ronflait dans sa cabine, bah dis donc, j'aurais bien aimé avoir le sommeil aussi lourd qu'eux ! C'était incroyable, quand je pensais enfin trouver quelqu'un d'éveiller, je tombais sur quelques pièces éclairées, mais quand j'entrais à l'intérieur, les pirates dormaient par terre ou la tête sur le chevet, une position quelque peu étrange quand on dort.
Mais maintenant, je me faisais la réflexion que le bateau avait cessé d'avancer, pourtant le capitaine avait laissé toutes voiles dehors. Pour éclaircir ce mystère, je suis monté sur le pont, et là une autre surprise : les pirates qui étaient de gardes dormaient également !
C'est pas possible, quelqu'un leur avait distribué un soporifique ou quoi ? Quand j'examinai leurs corps, je n'ai rien découvert de d'anormal, ils dormaient paisiblement. Tout cela m'inquiétant, j'ai utilisé ma Vision d'aura, pour voir s'il n'y avait pas un ennemi caché dans les environs.
Non, je ne ressentais rien. Je me prenais la tête pour rien, il avait peut-être trop bu, je montais à la cabine du capitaine pour lui dire que ses pirates dormaient, mais un grognement suivi de cliquetis de chaînes m'interrompis. Une forte pulsion à l'intérieur de moi retentit, tout doucement, je me suis retourné.....

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Malédiction ! C'était la bête que la Fatalité m'avait envoyé ! Avant qu'elle ne puisse réagir, je lui envoyais un sort de ténèbres, mais c'est comme s'il était passé au travers ! Elle fit un saut pour bondir sur moi, quelle créature idiote ! Je pouvais lui trancher la tête d'un coup d'épée !
Alors qu'elle ne fut qu'à quelques centimètres de moi, je lui assénai ce que je pensais être un coup dévastateur, mais celui-ci aussi passa à travers la bête, comme si elle n'était qu'une ombre. Elle me tomba dessus, je fus acculé au sol, avec sa gueule béante ouverte au-dessus de ma tête, elle avait un peu éclaté le bois autour de nous.
Je crois bien que son haleine avait l'odeur de milles cadavres en putréfaction, je remarquai soudainement que la créature était devenue plus vive, plus claire.... Elle se jeta la gueule la première sur ma tête, mais hors de question de mourir aussi facilement ! Dans l'énergie du désespoir je sortis la dague que j'avais gardé dans mon caleçon, et lui planta dans la bouche ! Cette fois-ci ça avait marché !
La bête fit quelques pas en arrière de douleur, j'en profitais pour me relever, et ramasser l'épée que j'avais fait tombée par terre ! Et alors qu'avec sa patte avant elle essayait de déloger la dague, je lui trancher cette dernière !
La bête dans un élan de fureur, quitta la proue, et fonça sur moi dans le but de me faire perdre l'équilibre, mais grâce à mon grappin je pus agripper au mât.
Je remarquai soudainement qu'elle était redevenue plus grise, plus terne. Je me rendis compte soudainement de quelque chose : la lune venait tout juste de se faire recouvrir par les nuages, fallait-il qu'elle soit exposée à la lumière pour être toucher ?
J'entendis un bruit venant de la créature, c'est comme si elle se disloquait les os. En regardant à nouveau en bas, je me rendis compte qu'elle s'était entourée d'un épais brouillard obscur, pour en ressortir sous la forme d'une faucheuse !

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Elle pouvait changer de forme ?! Je n'eu pas le temps de réfléchir, elle m'envoya sa faux en pleine figure, je ne pu qu'esquiver in extremis, cependant, la lame me rafla tout de même le torse, entraîna une blessure assez profonde, je lâchai prise.
Juste avant de rattraper le bas du mât, j'étais face à face avec cette pseudo faucheuse, ses yeux vide d'orbites m'observait, j'entendis à nouveau du mouvement derrière moi : la faux revenait ! Cette fois je lâchai prise pour de bon, avant de ré-atterrir sur le pont, des picotements se firent sentir au niveau de mon torse, je ne pouvais pas me préoccuper de ça pour l'instant, je devais distancer mon poursuivant.
Aussi, sortis-je un cockait molotov que j'avais gardé de côté pour la guerre contre la cité d'Alira, et je lui ai envoyé dans sa direction, la bouteille retomba à la mer sans aucun effet secondaire. MERDE ! Je courus, je vis au loin un canon : je n'ai pas eu le temps de vérifier que je subis un nouvel assaut de mon assaillant. Je me préparai à parer, mais sa force était phénoménale ! Je ne pourrais parer qu'un coup, et voilà qu'elle en préparait un deuxième.
Pas le choix, je devais l'encaisser, ma lame se brisa en même temps que mon bras. Décidément cette pourriture était destinée à me tuer. Alors qu'elle préparait le coup final, j'aperçus la lune derrière elle : elle éclairait le bateau ! C'était le moment de voir si ma théorie était juste ! Je fis un bond en arrière, tout en lui envoyant deux couteaux de lancer dans le crâne, elle esquiva l'un, mais l'autre fit mouche !
Pas le temps de réfléchir, je pris un autre cocktail molotov, et lui envoya dans la tête ! Elle prit feu. Pendant ce temps, je profitai du fait qu'elle était occupée à éteindre le feu, pour armée le canon ! Le canon était prêt ! Mais cette fois-ci, c'est un serpent géant qui me fit face !

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Je courus, esquivant son coup, mais le canon fut détaché, et atterrit à la poupe. Ce serpent se mouvait comme une anguille dans l'eau, je n'avais pas vraiment de chance avec mon bras cassé, mais je pouvais encore peut-être me servir une potion. Tout en courant, je m'en versai une sur le bras, mais je visais la moitié à côté dans la précipitation. Mon bras pouvait mieux se bouger, certes, mais il n'était pas entièrement soigner.
Le serpent surgit d'un coup devant moi ! Tête baissée, je lui décochai un couteau dans l’œil, arf, il a peine pu ripé sa peau, il me saisit dans sa gueule, prêt à me broyer les os ! Et c'est ce qu'il faisait progressivement, en plus ce salopard jouait avec moi, me projetant par terre, m'envoyant par terre, il était en train de me briser les côtes, on avait atteint la proue.
C'était la fin, je fermais doucement les yeux. Après tout, j'avais fait de mon mieux. La gueule du serpent s'ouvrit, me relâchant au sol, il avait bien comprit que j'étais inoffensif à présent, un étrange portail s'activa derrière lui. Qu'étais-ce donc ? Les ténèbres ? Une minute, je me rendis compte de quelque chose. Il me restait du cordage sur moi, j'en prenais quoiqu'il arrive. Et la lune n'était plus obscurcie, il n'y avait plus aucun nuage autour à présent.
Avec le peu de capacités qu'il me restait, j'attachais un morceau de la corde à un morceau de bois du navire, une sorte de pieu pointu, le serpent me regarda faire, il me saisit de la gueule et essaya de m'envoyer dans le vortex, comme prévu, le pieu m'avait retenu.
Mais il céda, alors que je n'étais qu'à un millimètre du vortex, plus le choix, je fonçai tête baissée, alors que je l'entendais derrière moi, j'atteignis le canon, et, plongeant gueule béante sur moi, il mangea plutôt un boulet de canon, qui le fit atterrir à la mer. Je m'approchais pour voir, il resurgit de l'eau, en corbeau géant, et prit la fuite.
Je le voyais peinais à battre de l'aile, je crois que je l'avais sérieusement blessé. Je ne sais pas comment je tenais encore sur mes deux jambes jusque là, mais je tombais à terre, et je fermais les yeux...

"Debout !"
"????"
"Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passait ?"

Tout l'équipage m'entourait, c'était Vinysse qui me parlait, j'étais dans mon lit, et je me sentais beaucoup mieux, je n'avais plus mal nulle part.

"On a utilisé ton stock de potion pour te soigner, parle maintenant, que s'est-il passé ? Le bateau est dans un état lamentable, et on t'a retrouvé en plein milieu du chantier"
"J'ai défendu le bateau d'une créature... Horrible, voilà tout."
"Oui, mais où elle est ? Il n'y avait pas de cadavre !"
"Elle a prit la fuite, après que j'ai utilisé un de vos canons."
"Bon, on reparlera de ça, mais pour l'heure, repose toi."

Et je ne me fis pas prié, à côté de Sara qui préparait des bandages, je fermai les yeux. J'avais appris beaucoup de choses sur la bête, visiblement, exposée à la lumière on pouvait la blesser, et quand elle était suffisamment blessée, elle fuyait.
Je me réveillai en fin d'après-midi, on commençait à voir la terre à l'horizon.
Nous étions arrivés à destination, et je poussai un soupir de soulagement, avant de donner ses 50.000 pièces à Vinysse pour un futur voyage retour, je lui dis que je pourrais encore avoir besoin de ses services, et je mis pied à terre avec Sara.
Plus qu'à se renseigner sur cette épée maintenant. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit qu'avec cette histoire d'épée, j'allais revoir d'anciennes têtes que je connaissais.


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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty Kaylam

Message par Muh-Laus Ven 17 Mai - 16:14

En me baladant dans les rues de la ville de Kaylam, je cherchais du coin de l’œil une échoppe d'arme. Mais rien à faire, je n'en trouvais aucune. Soit elle était bien cachée, soit cet endroit n'avait aucun moyen de s'approvisionner en armes.
Bon, puisque je ne trouvais rien qui puisse ressembler à une boutique d'armes, je décidais de me rendre dans une taverne avec Sara, faudrait que je fasse attention, je passais de plus en plus souvent de temps dans ce genre d'endroit.

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Sara et moi prîmes une table isolée, pour pouvoir discuter tranquillement sans être dérangés.

"Sara, quels genre de sorts as-tu tenté de lancer pour l'instant ?"
"De simple sortilège élémentaire, je n'ai pu que lancer une mèche de feu pour allumer une lanterne."
"C'est un début, écoute, je ne tiens pas à ce que tu m'accompagnes pour la découverte de l'épée !"
"Mais pourquoi ça ?!"
"Je ne sais quels danger guettent les portails, je ne tiens pas à ce que tu subisses le même sort que ta petite sœur."
"Mais que ferai-je en ton absence ?"
"Tu iras rejoindre Vinysse sur son bateau, surtout fais très attention à l'équipage, je pense qu'ils te convoitent."

Avant de finir ce que j'avais à lui dire, je lui pris la main, et la regardai droit dans les yeux, j'essayais de jouer avec ses sentiments.

"Si jamais je ne reviens pas d'ici trois nuits, dit à Vinysse de partir, tu seras une des dernières personnes à pouvoir arrêter La Fatalité."


Elle acquiesça, et partie en direction du port. Au même instant, alors qu'elle sortait, un homme encapuchonné entrait, le silence frappa la taverne, tous les regards étaient fixés sur cet étrange bonhomme.
Était-ce la bête qui revenait m'achever ? Non. Quand la bête m'a attaqué, j'ai ressenti comme des pulsions qui me prévenaient de son arrivée, lui n'a rien fait émanait en moi. Cela dit, il avait une arme assez atypique : une faux.
Je fus saisi d'un sentiment d'insécurité, et je suppose que c'est ce qu'il inspirait à toutes les personnes du lieu. Les personnes qui étaient devant lui s'écartèrent immédiatement.

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Il frappa le bois devant le tavernier, en ouvrant sa paume juste après le choc. On pouvait y voir une poignée de pièces, c'était pour payer à boire, le tavernier s'empressa de servir une choppe de bière pleine. Après avoir pris une gorgée, il s'exclama pour briser le silence de la pièce : "Qui possède des informations sur l'épée légendaire ici ?!".
Le silence continuait à peser, de toute évidence les personnes craignaient que si elles prononçaient un seul mot, leur vie leur soit retirée. Moi, il faut dire que j'étais captivée par sa faux, je sentais comme un aura ténébreuse autour d'elle, le sang séché indiqué qu'elle avait servie récemment, et pas pour couper du blé.
L'homme encapuchonné bu cul sec la choppe qu'il avait devant lui, et la jeta à terre. Il s'approcha d'un jeune homme, armée d'une épée, prenant peur, ce dernier la pointa devant lui.
Mais l'homme encapuchonné la balaya du revers de la main, et l'attrapa par le col.

"As-tu des informations sur l'épée !"
"Non monsieur ! Je vous jure !"

Il sortit un couteau de sa poche, et lui pointa sous la gorge, il se plaça devant l'entrée, pour que personne n'en sorte. Et commença à appuyer un peu plus profondément sa lame, le sang commençait à perler. "Si vous ne me donnez pas d'informations, la vie de cet homme ne vaut plus rien".
Mais avant qu'il ne puisse faire sa sinistre besogne, je l'interrompis.

"Un instant ! Je n'ai aucune information sur l'épée, par contre, ta tête sur un plateau me conviendrait."
"Petit insolent !!!"

Il projeta le jeune homme contre un mur, et me fonça dessus. Cette opportunité permit à bon nombres de gens de quitter le bar, nous n'étions plus que tous les deux. Il m'envoya son couteau, évidemment cela n'était même pas une attaque pour moi, et je répliquais à l'aide d'un autre, qu'il se prit dans la cuisse.
Visiblement c'était un débutant. Il abattit sa faux sur moi, je lui envoyais une chaise en pleine tête, qui ne l'empêcha de faire son attaque, mais qui a pu le distraire assez longtemps, pour que j'esquive, et que cet idiot fasse passer sa faux à travers le plancher, visiblement elle était coincée.
Alors qu'il essayait frénétiquement de ressortir son arme, je le saisis à la gorge, et sans que je puisse voir son visage, je lui susurrais ces mots à l'oreille "Tu n'étais qu'un amateur hein ?" Puis j'ai utilisé mon sort de Drain pour lui absorber son énergie vitale. Il s'écroula au sol comme un vêtement.
Je pris la faux sur son cadavre, encore chaud, je sentis qu'elle avait déjà servit, c'est comme si les âmes égarées qu'elle avait tuée étaient enfermée en elle. Pourtant, elle semblait être une faux normale, elle cachait bien son jeu.

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Et le bois à travers lequel elle était passée ne l'avait même pas émoussée, il semblerait que ça soit une arme solide. Je me devais la tester, je pris la cape de l'homme mort, et je me la suis mise sur moi. En me baladant un peu dans la ville je découvris une petite forêt près de certains bâtiments.
Je pus tester la faux, en tranchant net des branches solides, elle était parfaite.... Mais au moment où l'une des branches tomba à terre, je revis le jeune homme que j'avais sauvé à la taverne, il s'arrêta net en me voyant, puis après quelques minutes de réflexion, il courut.
C'était le moment de tester ma nouvelle arme sur un vrai sujet, je pris ma faux, et je la lançai sur lui, elle le coupa en plein dans son élan, elle le coupa tout court d'ailleurs. Soudain, je me suis rappelé du combat contre la bête, elle s'était transformée en une faucheuse, et se servait de sa faux comme un boomerang.
Je ne possédais pas ses capacités, en revanche il me restait quatre cordes robustes. J'en attachais une à l'embout de la faux, et l'autre côté de la corde je l'attachais à mon poignet. Et dans le crépuscule de la forêt, je m'entraînais à la faire revenir vers moi.

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Autant dire que j'ai essuyé un nombre d'échec cuisant assez conséquent avant de parvenir à un résultat qui me convenait. Tantôt je risquais de me la prendre moi-même, tantôt je ne réussissais tout bonnement pas à la faire revenir vers moi, et elle s'écrasait au sol.
En plus, il suffisait de couper la corde, pour que je ne puisse plus la faire revenir. En tout cas, après de moult essais, je parvins à maîtriser un début de technique qui me permettrait certainement plus tard de faire revenir la faux : il fallait tirer un coup sec alors qu'elle était dans les airs.
Mais même avec ça, la garantie qu'elle me revienne n'était pas sûr à 100%. Malgré tout, il fallait que je commence à retourner en ville, les portails allaient s'ouvrir. Je fis rapidement le compte de mon équipement, et je me mis en route.


Dernière édition par Hysis Aquamis le Ven 6 Mar - 23:27, édité 1 fois
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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty L'épreuve du Ka

Message par Muh-Laus Mar 21 Mai - 19:37

Note: Dans ce chapitre je parle d'un désert pour se rendre à un endroit précis dans Gahrel. C'était avant la rénovation de la carte de Gaïa je ne peux pas changer l'histoire pour qu'il n'y ait pas d'incohérences avec le reste du récit.
Veuillez donc imaginez qu'il y a un tout petit désert à traverser malgré tout cher lecteur !


J'allais m'apprêter à quitter la forêt, quand je vis apparaître devant moi un vortex. Ne sachant trop quoi faire, j'envoyais une pierre dedans, elle n'atterrit pas derrière, elle avait été aspirée par le vortex. Je pris une grande inspiration, et je fis un pas à l'intérieur de ce portail.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin ML_15

J'arrivais à l'intérieur d'un monde illusoire, et, comme je m'y attendais, je n'y étais pas seul. Il y avait avec moi les trois rois que je connaissais : Gaeron, Herzat et Sora, il y avait également Thalgor, mais il y avait certaines personnes que je ne connaissais pas, un assassin (je sens que devais me méfier de lui), un archer, et un homme avec un équipement fort et exotique.
Nous n'eûmes pas le temps d'échanger un seul mot : dans les eaux qui nous entouraient, des créatures en émergèrent, et elles ne semblaient pas être là pour discuter. Le combat démarra, et même si au début nous avions du mal à attaquer sans empiéter sur l'autre, nous avons finis par abattre toutes les créatures qui étaient dans les environs, j'exprimai un sentiment de méfiance malgré tout, car devant nous il y avait une gigantesque étendue d'eau, qui semblait très profonde, je me demandais bien ce qu'il pourrait sortir de là.
Herzat prit une pierre, et la balança à l'eau, aucune réaction, mais mes craintes furent révélées vrai au moment où des clapotis et de l'écume commença à apparaître à la surface de l'eau, pour au final laisser un monstre bondir hors de l'eau, beaucoup plus grand et menaçant que les précédents.

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Je concentrais un de mes plus beaux sorts de ténèbres, et je lui envoyais dans ses yeux dans le but de les crever. mais au mieux, je l'ai très légèrement , un combat sans merci fit rage surtout que le monstre pouvait faire venir ses tentacules sous nos pieds. Après avoir subit de multiples blessures, le monstre commençait à rendre son dernier souffle, dans une ultime attaque, il chargea le groupe entier.
Thalgor en profita pour me proposer un plan pour l'achever : avec sa fonderie, il allait m'envoyer en l'air, cette opportunité en main, je pourrais le tuer. Le monstre arriva à notre niveau, Thalgor me propulsa assez haut pour que j'atteigne sa tête, et au même moment, j'ai brandit ma faux, et je la lui ai planté dans le crâne. Puis, je suis redescendu le long de sa colonne vertébrale en lui broyant les os, je pouvais sentir les os craqués et se détruire après le passage de ma faux. Le monstre s'est effondré devant nous.
Je sentais que quelque chose émanait de ma faux, comme si elle avait absorbé l'âme du monstre, et ça l'avait rendu plus forte. Quoiqu'il en soit, je m'approchais de Thalgor pour lui serrait la main après ce magnifique travail d'équipe. Une voix résonna alors "Le dernier qui quittera l'endroit, obtiendra la dague, ne craignez rien, si vous mourrez, vous ne mourrez pas réellement à Gaïa." C'était une voix féminine qui avait prononcée ces mots, je vis le gardien asséner un violent coup d'épée à Thalgor, je lui ai foncé dessus pour essayer d'utiliser mon sort Drain, mais il me balaya de son épée, ça n'était pas un amateur.
Le roi Herzat tenta de calmer le jeu, mais il se prit une flèche de la part de l'assassin mystérieux, voyant qu'il était futile d'essayer de raisonner tout le monde, il se donna la mort pour quitter l'endroit.
La dernière chose que je pu voir avant que le gardien ne m'achève, c'était le roi Gaeron qui se fit tuer par Sora et Natsu. Je me réveillai brusquement dans la forêt de Kaylam !

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Unknown

Mais j'étais encore assez épuisé, aussi, je me suis endormi. Je refaisais encore ce rêve, j'étais enfermé dans un monde de ténèbres sans échappatoires.
Mais cette fois c'était différent, je sentis un étrange pouvoir entourer mon bras, je le levai, et ma faux vint briser les ténèbres qui étaient devant moi, pour atterrir dans ma main. Une aura émana d'elle, et c'est comme si elle me parlait "Nourris-moi.... Nourris-moi d'âmes.... Puissantes.... Et tu seras le.... Seul, à tirer parti.... De ma puissance..." Voilà qu'une faux me parlait maintenant, je me réveillais.
J'étais en train de me demander si ça n'était pas le Ka qui avait amené à moi cette faux. Je sentis une vive brûlure au niveau de mon torse, quand je retirais mes vêtements pour m'apercevoir qu'un crâne avait été tatoué sur ma chair. Le même qui ornait la faux, je suppose que ça voulait dire que j'étais devenu son porteur officiel...
Il me fallait faire des recherches sur cet objet. En tout cas c'était vain de penser que je pourrais me servir de cette arme légendaire pour tuer et La Fatalité, et sa bête, l'espoir d'un fou.
Si je voulais rester en vie, j'allais devoir me débrouiller seul. J'avais dormi très longtemps, un jour complet, la nuit était tombée, il était peut-être temps de retourner au navire.
Quelle fut ma surprise quand arrivé sur le pont, je vis la capitaine se faire prendre par tous son équipage.

Je vis à leurs regards qu'ils n'étaient pas dans leur état d'esprit habituel, ils semblaient... posséder ! Ils se tournèrent tous vers moi, je ne cherchais pas à trouver pourquoi ils étaient comme ça, certainement un tour de passe passe de La Fatalité. L'un après l'autre, ils sont tous morts sous les coups de ma faux. Et, en prenant mes précautions pour ne pas blesser Vinysse, je la déliais en coupant la corde.

"Tout va bien ? Où est Sara ?"
"Je...Je ne sais pas pourquoi, ils sont devenus fou tout d'un coup !"

Je la laissai, pendant qu'elle était perdue dans ses pensées, et j'ai couru en direction de notre cabine, je voyais un des matelots qui essayait de forcer la porte avec une hache, j'entendais les pleurs de Sara derrière. "Hé l'affreux !" Il se retourna vers moi, prêt à me bondir à la gorge, mais avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, je détruisis ses nerfs et son cœur à l'aide d'un sort de ténèbres, et je m'approchai de la porte.

"Tout va bien ! C'est moi !"

Il n'y avait plus aucun bruit, j'entendis la porte se déverrouiller, et s'ouvrir brusquement. Sara saut dans mes bras. On aurait dit qu'elle avait vu le diable en personne, je faisais de mon mieux pour la consoler, voyant qu'elle commençait gentiment à se calmer, je l'a pris dans bras et je suis monté sur le pont.
Vinysse était là, adossée au mât, elle répétait en boucle "Pourquoi....?" elle était encore sous le choc. Inutile d'essayer de tirer des réponses de la part de Sara ou de Vinysse pour l'instant, à la place je posai Sara au sol, et ai pris la barre pour partir au plus vite de ce port.
Je partis en direction du royaume de Gahrel, je pense que déranger le roi Herzat, ne serait pas une sage décision, il me fallait du nouvel équipement, même avec la faux j'avais peu de chances de vaincre la bête, et de surcroît, je me devais de découvrir l'origine de l'arme qui était en ma possession, et il me semble que Thalgor était au royaume de Gaeron.
Le trajet étant long, je me permis de faire une halte au port Cadiz, ainsi je pu voir qu'un peu partout dans la ville portuaire, des affiches avec la tête de Natsu mise à prix était placardées. Herzat n'avait pas perdu de temps. Les 50.000 pièces d'or qui auraient dû être mon payement pour le trajet retour, sera finalement utilisé pour ré-approvisionner le navire en nourriture, cordage, boulets de canon.
Il me restait 2.000 pièces d'or des 50.000. Il allait falloir que je me remettes à faire quelques contrats, même si j'avais encore pas mal de marge. Le voyage dura plusieurs jours, il faut dire que l'on était pas à côté de Gahrel.
Pendant le voyage, les filles avaient pu reprendre leurs esprits, et m'avaient raconté ce qu'il c'était passé.

Sara commença : "Alors qu'on préparait le navire à repartir, une vieille femme est apparue sur le pont, elle était toute voûtée. Elle a claqué des doigts, tout en ricanant." Vinysse poursuivit "Une aura ténébreuse a alors entouré mes hommes, et ils ont commencé à perdre la tête et à s’entre-tuer.
Avant de nous prendre pour cible moi et Sara. J'ai juste eu le temps de lui dire d'aller se réfugier avant qu'ils m'agressent. Heureusement tu es arrivé peu après."
Croyait-elle qu'en les tuant j'allais être attrister ? Je ne sais pas, elle se rendait bien compte que je m'en fichais de ces filles ou bien....? Qu'importe, j'étais arrivé au royaume de Gahrel, après un long voyage.
J'avais entendu parler d'un certain Mordik, un ingénieur des plus talentueux. La bête ne tardera pas à repointer le bout de son nez, du moins c'est ce que je pensais, et l'issu de notre dernier affrontement m'a donné l'idée d'une nouvelle arme : je me suis dis que ça serait merveilleux si je pouvais tout le temps avoir un canon sur moi.
Aussi, ai-je réalisé un croquis, que je présenterai à l'ingénieur.

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Une fois le port de Gahrel atteint, nous nous sommes amarrés, j'ai dit aux filles de rester pour garder le bateau, mais étant donné que j'en aurais pour des jours et des jours, peut-être même des semaines, je leur indiquait que pendant le laps de temps où je serai absent, elles devront chercher des informations sur la situation actuelle du monde de Gaïa.
Puis je leur ai intimé d'être prudente, avant d'y aller. J'avais ouïe dire que cet ingénieur se trouvait dans les mines d'Azeroth, pour y aller, je devais passer par le désert. Hors, j'ai cru comprendre que dans le désert blanc, un groupe de voleur s'était installé dans une forteresse, même si le trajet n'en serait que plus long, j'ai fait un détour pour éviter ladite forteresse, malheureusement, j'en suis quand même venu à rencontrer quelques voleurs...
Alors qu'ils attaquaient un chariot avec une famille à l'intérieur, je n'ai eu que le temps de voir la petite fille des possesseurs du chariot m'appelait à l'aide, avant qu'elle ne se fasse poignarder. Je me suis retrouvé encerclé.
C'était le moment de me réutiliser ma faux, je l'avais nommé "La Dévorâme" et ces mécréants allaient faire offrande de la leur sur sa lame ! Tous ensemble, ils me chargèrent, m'inspirant d'une des techniques de Lynn Valmont, je me mis à tournoyer sur moi-même avec Dévorâme, cela eut pour effet de me dégager, et même de tuer un imprudent.
N'écoutant que ma rage, je fonçais sur eux, ils essayèrent de se défendre, mais se fut tâche aisée de briser leur défense, ainsi, grâce à la portée de mon arme, j'en eu trois d'un coup. Cela dit, il en restait un en vie, et je ne le voyais nulle part, quelque chose me dit que ça allait me retomber dessus, alors que je contemplais le sang séché au sol... Quelques minutes de réflexion plus tard, je me remis en route.
Mon périple prit fin après des jours de marche dans le désert, j'avais bien fait d'emporter des provisions du bateau.

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J'étais enfin arrivé aux mines d'Azeroth, des bruits de marteaux me guidèrent jusqu'à un Nain. Visiblement, il travaillait le métal. "Mordik ?" Il ne s'arrêta pas, je m'approchais, peut-être le boucan l'avait-il empêcher d'entendre. Je me mis à quelques centimètres de lui cette fois. "Mordik ?" cette fois, il se stoppa, avant de me regarder, voyant que je ne continuais pas à discuter avec lui, il se retourna devant son attelage, et se remit au travail. "
J'ai quelque chose qui pourrait vous intéresser, un nouveau concept d'arme."
Je sortis mon croquis, et le lui mit sous les yeux. Il stoppa son action, et prit le croquis de mes mains, tout en laissant échapper une longue bouffée de fumée de sa pipe. "Pour éviter que le bras du porteur se disloque à chaque coup, j'ai pensé à l'utilisation d'un cristal magique, qu'on trouve dans cette mine mê...."
Il m'arrêta net en maugréant "Tout cela ne sera pas gratuit." Je lui assurai donc que son prix sera le mien. Il se leva, et me présenta ce qui semblait être un bout de minerai, et tout en me le présentant, il tapa de son doigt, une carte des mines.
Il me montrait une galerie enfouie profondément sous la terre. Le message était on ne peut plus clair, je pris une torche, une pioche, une sacoche et le bout de minerai, et avec mes propres moyens, je me mis en direction de cette galerie, alors que l'être bourru se rassis à son travail.


Dernière édition par Hysis Aquamis le Sam 7 Mar - 9:08, édité 3 fois
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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty Les profondeurs des mines d'Azeroth

Message par Muh-Laus Mer 22 Mai - 18:15

Je lâchai un râle, me maintenir pour descendre les parois devenaient de plus en plus difficile. La couche supérieure de la mine n'était pas spécialement compliquée à passer, mais maintenant que je me rapprochais des profondeurs, la difficulté pour avancer s'accroissait.
D'ailleurs j'avaient bien croisait quelques mineurs, mais il n'y en avait plus à ce stade, le minerai doit être sacrément rare. J'arrivais dans un vaste endroit, avec des rails pour des wagons, sûrement ceux qui servaient à ramener tout en haut les minerais extrait.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Mines10

Cette fois, avant de descendre plus bas, j'accrochais un bout de corde à un rocher robuste, je ne tenais pas à mourir aussi facilement. Puis je me suis mis à entamer la descente, l'ambiance était... Particulière au sein des mines, pas un bruit, c'était assez magique en soit.
J'avais l'impression de pouvoir oublier mes problèmes, je me suis même mis à repenser à ma famille... Mes anciens frères d'armes.... Hum, ça ne me ressemblait pas d'être aussi mélancolique, cet endroit avait un effet particulier sur mon être je pense. Toutefois, à mesure que j'avançais dans les mines, et au fur et à mesure que je me retrouvais seul, avec pour seule lumière la torche que j'avais accroché à mon paquetage, je ressentais une aura malsaine dans les lieux.
En utilisant Vision Aura, je ne ressentis que la présence de chauve-souris pendues par-ci par-là au plafond, je me souviens que la dernière fois ma compétence ne m'avait pas aidé à débusquer la bête. Si elle décidait de m'attaquer à nouveau maintenant, je ne pourrais pas la sentir... Non c'est faux, la dernière fois, d'étranges pulsions au plus profond de moi-même m'avait fait savoir qu'elle venait pour moi.
Elle ne m'attaquera pas ici, elle devait encore se remettre de notre précédente confrontation, perdu dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué que la corde qui me retenait était en train de se faire découper. Au dernier moment, mes réflexes me sauvèrent, m'évitant une chute qui aurait menée à une mort certaine, je ne pus distinguer qui avait coupé la corde puisqu'il faisait beaucoup trop noir.
J'entrepris de descendre avec beaucoup plus d'attention cette fois, j'étais, il semblerait, en territoire ennemi désormais. Quel fut mon soulagement quand je posais un pied à terre. Il fut de courte durée, lorsque je vis la pile de cadavre amassée en face de moi, je n'étais pas le seul à m'être fait prendre par ce piège éhonté on dirait, en analysant les cadavres, je compris qu'ils étaient tous mineurs, certains datés de quelques semaines à peine, d'autres avait déjà terminé leur état de décomposition, très peu de personnes avait pu atteindre le bas de la mine.
Je découvris un carnet sur l'un d'eux, sûrement un journal intime ou un autre objet du même style. Je feuilletais quelques pages, peut-être en apprendrai-je plus sur ce qu'il se passe dans ce lieu.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Book10

"Jour 102, Année 158

Je suis content, j'ai enfin pu obtenir ce boulot ! Me voilà mineur, je ne serai peut-être payé qu'une mie de pain, mais ça sera toujours mieux que d'attendre que la famine vienne m'emporter avec elle, dans les rues de la capitale.
Je fis la connaissance de Théodore, c'était un jeune bourgeois, que sa famille avait fini par renier, vu qu'on était du même âge on a très vite sympathisé lui et moi. Voilà la promesse qui nous avait été faites : si nous creusions des galeries dans ces mines, nous aurions la belle vie par la suite, je ne sais pas à quoi m'en tenir, mais je n'avais clairement pas le choix de faire la fine bouche.
J'avais pu faire la connaissance de l'illustre Mordrik ! Notre première mission à moi et Théodore, était de ramener une sorte de métal qu'on trouvait dans une zone renfoncée dans la mine.
Je n'en dirais pas trop - pour mon propre honneur - mais heureusement que notre mentor, Hardrick soit venu nous retrouver, nous n'avions plus de lumière, et j'ai... Un peu peur du noir. Quoiqu'il en soit, nous avions rapporter le métal avec brio ! Je pouvais profiter d'une nuit de sommeil bien mérité.....

Jour 87, Année 159

Voilà maintenant une année complète que je travaillais dans ces mines, la crasse emplissait mes poumons, je savais bien que les promesses qui nous avaient été faites n'étaient que chimères. J'avais vu mourir Théodore sous mes yeux, alors qu'un éboulement avait eu lieu.
Je revois son visage empli de désespoir, sa main tendue vers moi, implorant mon aide, je regrettais amèrement d'avoir fui tel un couard, en y réfléchissant, si lui ne m'avait pas aidé à remonter de la falaise, c'est moi qui y serait passé... Quand j'ai pris un jour de congé, pour raconter ce qu'il lui était arrivé à ses parents, ceux-ci m'ont répondu avec dédain que ça n'était qu'un bon à rien.
C'est faux ! C'était un brave homme ! Qui ne souhaitait que vivre en toute quiétude ! Mais j'allais devoir vivre à présent avec le poids de la culpabilité sur mes épaules... Des rumeurs circulaient sur la galerie où Théodore était mort, on aurait provoqué la colère d'un ancien dieu païen, où je ne sais quoi... Des fous, voilà ce qu'ils étaient, et moi, pour oublier, je m'en mettais plein la panse et je buvais..."

Jour 14, Année 164

Argh ! Maudite toux ! Je ne pouvais m'empêcher de tousser, et à chaque fois, un liquide noir s'échappait de ma bouche. L'endroit avait fini par avoir raison de moi, à moins que ça ne soit la vengeance de Théodore... J'étais à présent ce qu'on pouvait appeler un formateur, les jeunes recrues venaient directement à mon enseigne, il faut dire que de tous les anciens, j'étais le dernier en vie.
À chaque fois que l'on passait devant la galerie où mon camarade avait reçu la mort, je ne pouvais m'empêcher d'avoir de drôles de frissons, la nuit je m'y rendais, et j'entendais... Comme des bruits de monstre ! J'interdisais quiconque de s'en approcher, je ne voulais pas avoir d'autres morts sur la conscience.
J'avais pu extraire un métal, le premier que j'avais extrait avec Théodore, je m'en étais fais un collier en souvenir. Je me consacrais intégralement au dégagement de ce passage désormais, il me fallait savoir ce qu'il y avait de l'autre côté !

Jour 14, Année 165

J'y suis presque, on est la nuit où je me suis fait cette fameuse promesse de rouvrir la galerie ! Un an que je martelai la pierre ! Un an que je prenais mes précautions pour que tout autour de moi rien ne s'effondre à nouveau ! Voilà ! J'avais détruit la dernière pierre !
Que pouvait-il y avoir maintenant ?! Allais-je retrouver le cadavre de Théodore ? Surprenamment, non. Rien du tout. Pas même des vêtements. Un peu déçu, je pensais que sortir sa dépouille de là allait m'apporter bonne conscience, mais il n'en restait plus rien.
J'ai tout de même explorer la suite des galeries, sans grands résultats, j'avais pu en extraire un cristal que je n'avais jamais vu auparavant, à vrai dire, ce niveau de la mine en regorgeait.
Je pris un bout pour le ramener à Mordrik, comme à son habitude, celui-ci le mit de côté pour l'analyser, mais ne me rapporta aucune nouvelle qui pourrait m'indiquer les propriétés du cristal.
Je n'en pouvais plus de tout ça, j'ai décidé qu'il me fallait dormir cette nuit, ça allait me faire du bien de ne pas faire une nuit blanche, oui, je regagne ma couche maintenant....

J'ai entendu un bruit bizarre venant de la galerie !!! Comme une sorte de rugissement ! Je prends ma torche pour voir de quoi il s'agit, mais je ne vois rien, j'écris ces quelques mots rapidement, je vois des ombres bougeaient partout autour de moi. J'en reconnais une, sa silhouette, Théodore, est-ce... To..."


Une énorme rature a été faites à la fin de ce mot, quelqu'un l'avait sûrement poussé avant qu'il ne termine sa phrase. Je ne connaissais même pas le nom de pauvre bougre, j'avais décidé de l'appeler le mineur inconnu, alors qu'il me scrutait de ses orbites vides.
Je ne sais pas qui l'avait poussé, mais visiblement cette créature sévissait encore, je m'enfonçais un peu plus dans les mines, d'après le journal - que j'avais pris avec moi - le fond de la mine regorgeait des cristaux que je cherchais.
J'avais peur que ma lampe me lâche, je voyais la lumière vacillait, si elle me laissait tombée, j'étais plongée dans le noir complet. Les environs n'offraient en effet, pratiquement aucune lumière.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin 217325

Je me stoppai net, une ombre était passée devant moi. Je dégainai ma Dévorâme, et restais attentif, hors de question que je sois pris en embuscade ! "Qui va là !" L'ombre s'arrêta.
"Tu ne te souviens pas de moi ?" Que racontait-elle ?! Comment aurais-je pu me souvenir d'elle ! "J'étais un bien meilleur assassin que toi..." Une minute, si elle me rappelait quelque chose ! Ce n'était quand même pas ?! "C'est moi ! Septan !"
Il fonça soudainement sur moi je fis tomber ma lampe au sol, elle commença à embraser doucement les environs.
Nous étions éclairés par les flammes, le visage qui était devant moi, était bien celui de Septan !

"Quelle est cette sorcellerie ! Serait-ce un coup de la Fatalité !?"
"Comme tu es amusant, il est temps de révéler au grand jour lequel de nous deux est le meilleur !"

Il sortit un dague de sa manche, et se jeta sur moi. Je m'écrasai lourdement au sol, ayant réussi à retenir in extremis son assaut, il tenait sa dague au-dessus de moi, essayant de me la planter à la gorge, je m'efforçai d'exercer une pression dans le sens inverse.
Cela fait longtemps que je ne l'avais pas combattu, mais jamais au grand jamais il n'avait eu cette puissance là ! Finalement, je réussis à me dégager d'un coup de pied, il retomba en arrière. J'en profitais pour saisir ma faux qui était tombée, le temps qu'il se relève.
Il essaya de me feinter, à deux reprises, avant de bondir au plafond, il se déplaçait en rampant sur ce dernier, à une vitesse fulgurante. Cette fois c'est sûr, cette créature devait pouvoir lire en moi pour copier les personnes qui me sont chères. Quand j'ai repensé à mes frères d'armes, ça n'était sûrement pas une coïncidence, le fait que le mineur inconnu aussi y est repensé non plus.
Il plongea sur moi, sauf que cette fois-ci, je ripostais, en lui tranchant une jambe ! Je profitais du fait qu'il soit à terre, pour le frapper frénétiquement, je lui arrachai ses deux bras, avant de réussir à lui trancher la jugulaire.
J'étais un peu essoufflé, quelque chose de surnaturelle se passa : son corps commença à craquer de partout, des poils on poussait un peu partout, il a acquit une taille beaucoup plus petite, il était devenue ce qui pourrait s'apparentait à un mammifère de la taille d'un sanglier. Deux ombres surgirent derrière moi.
"Fils... Pourquoi ne nous as-tu pas sauvés ?" C'était mes parents ! Mais j'étais au courant de la supercherie. Les flammes commençaient doucement à s'éteindre, dans la panique, je me suis mis à courir droit devant, j'y voyais plus à un mètre. Je les entendais derrière, ils étaient redevenus des monstres.
J'aperçu une lueur au loin, plusieurs même, avant de me rendre compte que j'avais trouvé les cristaux que je cherchais !

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Ils tapissaient le mur et le sol ! C'était ma chance, j'y voyais enfin quelque chose, les créatures arrivaient, ni une ni deux, je sortis ma faux, et je les coupai en deux en leur tendant une embuscade. Puis je sortis la pioche, et la sacoche que j'avais emporté, et je me mis au travail.
Autant dire que j'ai emporté le maximum de cristaux avec moi, ils m'offraient une clarté qui allait me permettre de remontait sans encombre. J'eus alors une vision d'horreur : des tas et des tas, si ce n'est des milliers, de points rouge ont commencé à apparaître devant moi. Je réalisai rapidement de quoi il s'agissait : c'était le nid, et je crois que je les avais réveillé.
Je n'allais pas pouvoir tous les affronté, aussi, ai-je pris les jambes à mon cou, et j'ai détalé comme un lièvre, pendant que je les entendais se remuer et s'exciter derrière moi. Ils se mirent enfin à ma poursuite, je courus le plus vite que mes jambes me permettaient, j'arrivais enfin devant la pile de cadavre, pas le temps de réfléchir, j'envoyais mon grappin en l'air et j'ai pu trouver un point d'accroche.
Je me suis rapidement mis à monter, un ou deux d'entre eux purent s'accrocher à moi, mais je les balayai du revers de la main, ils s'écrasèrent au sol. Il semblerait que j'étais tiré d'affaire. Je refis le sens inverse des mines, pour finalement arriver à bout de souffle devant Mordrik. Ce dernier fuma machinalement sa pipe en me voyant arrivé, il était surprit que je sois revenu vivant on dirait, je pris ma sacoche, et le la lui posai sous le nez en lui disant ces mots : "Il me semble que nous avons un accord." Il récupéra son plus beau marteau, et se mit rapidement au travail, je l'observai faire, c'était fascinant, et ça me permettait de décompresser après ma mésaventure.

Le poing canon terminait, il mit une boule d'acier dans la fente qui permettait d'armer le tout, et me le tendit. Je le mis à mon bras droit, et tirait un violent coup sur une paroi en face de moi. Cela fit un énorme trou dedans, Mordrik était plutôt satisfait de son travail on dirait, et il me tendit un sac rempli de quinze boules d'acier.
Je pris ma nouvelle arme avec moi, et mes munitions, et je fis un rapidement au revoir de la main à Mordrik avant de partir. S'il m'avait demandé de ramener ces cristaux d'en bas, c'est parce qu'ils étaient un composant essentiel au poing canon. Quoiqu'il en soit, je n'espérais pas retourner en bas de ces mines de sitôt. Les filles devaient m'attendre, il était temps que je me remette en route.


Dernière édition par Hysis Aquamis le Ven 6 Mar - 23:36, édité 1 fois
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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty Les voleurs de Gahrel

Message par Muh-Laus Mer 29 Mai - 15:51

Une fois de retour à l'extérieur, je plaquais ma main sur mon visage, les rayons du soleil m'éblouissait et me faisait mal aux yeux Rien d'étonnant, après toutes ces heures à être resté dans la pénombre de la mine aussi longtemps, je me suis remis en route pour rejoindre les filles.
Bien qu'habitué au calme du désert, je sentais comme une tension perceptible au fur et à mesure que j'avançais. Il y avait un ravin entre deux dunes de sables devant moi, elles étaient entourées de roches hérissées et pointues, vraiment hostile. Je n'étais pas dupe, me concentrant au maximum, j'utilisais ma Vision Aura.
Même s'ils tentaient de se cacher, j'avais pu sentir les voleurs me tendre une embuscade, ils étaient... cinq, dix, sans doute plus, sans compter les renforts qui devaient sûrement bientôt arrivés. Impossible pour moi de contourner, si je voulais passer, il allait falloir le faire par la ruse.
J'ai grimpé discrètement une des roches, en prenant soin de ne pas me blesser, aucun mouvement du côté adverse se faisait sentir pour le moment. J'étais à présent en hauteur, juste au-dessus de deux voleurs, qui faisaient des grillades autour d'un feu. Je bondis avec deux couteaux dans les mains, et en leur atterrissant dessus, les lames traversèrent leurs gorge.
Je pressais leurs têtes sur le sol, il ne fallait pas qu'ils fassent trop de bruit, mais à mon grand regret, j'avais été pris à mon propre jeu, en relevant la tête, je vis tous le groupe qui m'entourait.
Ils pointaient tous des arbalètes et des arcs sur moi, un homme qui se cachait le visage, et qui semblait être leur chef, lâcha un "enfin trouvé..." Avant de m'assommer, je me suis écroulé à terre....

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J'ai très peu de souvenirs de ce qu'il s'est produit ensuite, je me souviens seulement avoir été traîné dans le sable fin doré. À mon réveil, j'étais dans une cellule de prison. Ma geôle était faiblement éclairé, en partie par les rayons du soleil qui filtrait à travers les barreaux.
Quand je me suis approché, je pu apercevoir une sorte d'arène, c'était un Colisée. Immédiatement, après cette découverte, je me suis rendu compte que je n'avais plus aucune arme sur moi, les salopards ! Je cognais la porte de ma cellule d'un poing rageur.
Des rats qui traînaient par là prirent peur et s'enfuir dans la direction opposée, je passais ma tête pour voir à peu près où j'étais, la seule info que je pu avoir était que je résidais dans la dernière prison du lieu. Une voix féminine, venant de l'entrée d'en face se fit entendre "On dirait que le dernier arrivant à du mal à se faire à l'endroit, il finira par s'y habituer..." Me parlait-elle à moi, où était-elle assez folle pour se parler à elle même ?
Elle se rapprocha un peu, je ne pouvais voir son visage, mais je constatais déjà qu'elle avait des formes.... Voluptueuse !

"Qui va là ?!"
"Une prisonnière, tout comme toi, une servante de ces voleurs pour être plus précis."
"Tu peux me dire exactement où l'on est ?"
"On est dans leur forteresse, c'est leur repaire. C'est là qu'ils se cachent de l'armée du roi Gaeron."
"Intéressant... T'as l'air de bien connaître l'endroit."
"Oui, je suis l'une de leur servante, toutefois, je séjourne ici car je ne suis qu'une elfe."
"Oh je vois..."

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Fydzod11

Elle sortit enfin des ténèbres pour que je puisse voir son visage, elle était... D'une rare beauté. Je crois que j'étais tombé amoureux, pfeuh, ça faisait longtemps que j'avais pas eu cette sensation en tout cas !
Elle se présenta, et dit se nommer Fydëdith, mais qu'elle ne connaissait pas son nom de famille, car elle était esclave de ce groupe de bandit depuis toute petite.
Mon côté arrogant repris le dessus à ce moment précis. "Et que dirais-tu de porter le nom de Baenre ?" Elle eu un petit rire, avant qu'elle ne m'envoie un déferlement de questions.

"Pourquoi ?"
"Car mon nom à moi est Baenre, Nym Baenre !"
"Nym ? Le préfixe Ny est réservé aux elfes noirs, et tu es aussi pâle qu'un cadavre !"
"Oh ça, si tu veux tout savoir, c'est une malédiction. Disons qu'à cause de mon travail, j'ai dû... Abattre une sorcière il y a longtemps, cette dernière, dans son dernier souffle, vociféra une incantation : plus je tuerai, moins je me reconnaîtrais. C'est vraiment un sortilège pathétique, mais en tout cas ça m'est bien pratique pour me camoufler."

Pour lui prouver ma bonne fois, je relevai mes longs cheveux, dans lesquels je camouflai mes oreilles d'elfes, et elle me crût. Mais je n'en étais pas au bout de mes peines, elle me tenu la jambe jusqu'à la nuit tombée, et même pendant que la lune régnait dans le ciel, elle ne s'arrêtait pas.
Vint alors le moment fatidique, quand elle me demanda quel métier j'exerçais, étant un assez mauvais menteur, je lui ai avoué que j'étais un assassin, si moi j'étais un mauvais menteur, elle, n'était pas futée. Quand je lui ai dis que plus je tuerai, moins je me reconnaîtrai, elle aurait dû se douter qu'étant entièrement pâle, j'avais orchestré de nombreux massacres.
Au début, cette nouvelle la fit se mettre sur ses gardes, ce que je pouvais comprendre, mais quand je lui expliquai que je ne tenterai rien contre une perle pareille, elle fut au moins un peu plus rassurée.
Je lui expliquai que cette malédiction  m'était plus pratique qu'autre chose : en effet, par le passé, il était déjà arrivé que mon nom soit exposé en tête d'affiche dans des petits villages ou bourgades, bien sûr, elles étaient au nom de "Nym Baenre, l'elfe noir !"

Et le portrait ne correspondait pas du tout à mes traits, ni à ma couleur de peau, rajoutant à ça que mes cheveux dissimulaient mes oreilles pointues, les recherches à mon encontre se sont vites stoppées. Je crois que lui tenir compagnie lui fit extrêmement plaisir, en tout cas elle n'en avait pas souvent l'occasion.
Le soleil se leva dans le ciel, gentiment, un voleur arriva alors, rompant notre instant de tranquillité. Il était accompagné d'une vingtaine d'hommes Fydëdith se recula, terrorisée, quant à moi je restais alerte. Ils s'arrêtèrent devant ma geôle, et m'ouvrirent la porte. Ils m'encerclèrent rapidement, celui qui semblait être à la tête du groupe me fit menotter.
Puis, ils commencèrent à me traîner de force dehors, la dernière chose que je pu voir en me retournant, c'est que Fydëdith était elle aussi emmenée de force. On me posa un bandage sur les yeux, je sentis d'un coup, la chaleur du soleil, alors que je me heurtai à ce qui semblais être de solide marche en pierre. Et on me jeta au sol.
Quand on m'enleva le bandeau, je constatais que j'étais dans le Colisée.

Nym Baenre - Les desseins d'un assassin 03bb97b14a553b80c79982b2ffd03b9d

Les tribunes se remplirent rapidement de multitudes de voleurs. Ils hurlèrent tous "À mort ! À mort !" L'homme que j'avais vu avant de me faire assommer, prit place dans une tribune, bien plus haute que les autres, comme s'il était le roi, et fit signe à tous de se taire.
Avant qu'il ne prenne la parole, je vis que mes armes circulaient au sein des voleurs. Il me dit alors : "Choisis quelle arme vas-tu prendre pour te battre !" J'allais être entraîné dans un combat à mort, je pointai du doigt ma faux. Elle me fut lancée, dans la terre, chose étrange, je constatai que si les autres touchaient la lame, ils semblaient se brûler les mains, et ça me provoquait une vive brûlure au niveau de mon torse.
Je devais vraiment faire des recherches sur cette arme... Parce que, je posai immédiatement ma main sur la lame, et je ne ressentis aucune douleur. On était liée elle et moi, une porte grillagée s'ouvrit, cinq voleurs en sortirent, le chef fit balancer sa main en avant comme pour faire démarrer les hostilités, je remarquai au même moment, Fydëdith en fond qui lui apportait une collation.
J'étais un peu navré dans le fond qu'elle soit obligée d'assister au combat, mais pas le temps de me poser plus longtemps cette question, les voleurs foncèrent sur moi, et je fis de même. Deux fous me sautèrent dessus, je les découpais en deux d'un coup de Dévorâme, étrangement, j'eus l'impression que l’extrémité de la faux c'était agrandie pour tuer les deux bandits.
À ma grande surprise les autres bandits s'enfuirent en voyant ce spectacle, je les targuais alors "C'est ça les grands bandits du désert de Gahrel !?"

Un certain nombre d'entre eux répondirent à ma provocation, ce qui me permis de voir que parmi eux, il y avait deux personnes que je connaissais bien, c'était Sara et Vinysse ! Pas le temps de se poser des questions, les voleurs fonçaient sur moi, j'entendis Sara qui me dit "Attrape ça" et Vinysse également, en m'envoyant mon poing canon, et mes couteaux de lancer.
Les choses allaient pouvoir commencer, j'armais le poing d'une balle d'acier, et avant que le bandit à proximité de moi ne puisse m'attaquer, il se mangea une balle d'acier qui lui explosa littéralement le crâne, et démembra tous ceux qui étaient derrière lui.
Les autres, pendant qu'ils constataient ça, se prirent des couteaux de lancers dans la jugulaire, ils n'étaient plus qu'une dizaine maintenant, et Vinysse et Sara me rejoignirent dans la bataille, j'ai pu voir les énormes progrès que Sara avait fait en magie, elle envoyait des boules de feu, et pouvait matérialiser des pics de glace, quant à Vinysse, elle maîtrisait parfaitement son sabre et pouvait repousser ses opposants aisément.
Elles me rendirent la totalité de mes armes, et de mon argent, gentilles filles... Un peu essoufflés, nous tuions chacun notre dernier adversaire, avant de regarder vers le roi des voleurs, qui applaudissait du haut des gradins. Fydëdith profita de ce moment pour nous rejoindre, je lui hurlai :"Rends-toi ! E
t nous ferons de ta mort un instant rapide et indolore !"
mais il rétorqua "Oh, je ne vous l'ai pas dit ? Je ne faisais que profiter du spectacle, cette vieille femme, elle nous a payé une somme astronomique pour ta capture !" Oh non, pas elle, pas encore !
Et si, derrière moi j'entendis un petit rire, celui de la Fatalité ! Vinysse et Sara la reconnurent, et vinrent se cacher derrière-moi, quant à Fydëdith, elle me serra le bras, elle pouvait sentir l'aura maléfique d'ici. "Nyhhihihihihihi ! Nym Nym Nym... Comment vas-tu mon petit elfe depuis la dernière fois ?" Un portail magique s'ouvrit au même moment où elle dit ça, il s'ouvrit par là où les voleurs m'avaient amenés.

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Je lui présentais ma faux en guise de réponse, cette dernière fut un peu surprise en la voyant "Où t'es-tu procuré cette arme ?" ; "Compte pas sur moi pour te le dire !" L'instant de surprise passé, elle ricana un peu plus fort, les bandits survivants, commençaient déjà à détaler hors de l'endroit, le roi des voleurs lui, surplombait la scène sans s'exprimer.

"Nym, tu m'as manqué mon garçon, quand la bête te dévorera, je serai très triste de plus pouvoir profiter de ta compagnie !"
"Va te faire voir ! D'abord je m'occupe de la bête, puis tu seras la suivante !"
"Nyhihihihihihihi !!!! Toujours le mot pour rire mon petit, en parlant de la bête, je ne suis pas venue te parler chiffon !"

Elle pointa du doigt le portail magique derrière elle

"Il se trouve que je vais t'emmener dans un endroit qui lui facilitera la tâche, toi et tes concubines !"

Elle leva la main en notre direction, nous commencions à léviter ! Même en se débattant, il nous était impossible de redescendre, puis elle nous a tous envoyé dans le portail magique. La sensation à l'intérieur était assez horrible, j'avais l'impression de me faire déchirer en mille morceaux, et je suppose que c'était pareil pour les filles puisqu'elles criaient de douleur.
Tout s'arrêta enfin, nous étions arrivés à la destination que la Fatalité voulait. Des terres arides, aucune végétation, aucun être vivant, nous étions dans les terres interdites.

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Dernière édition par Hysis Aquamis le Ven 6 Mar - 23:42, édité 3 fois
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Nym Baenre - Les desseins d'un assassin Empty Le retour de la bête

Message par Muh-Laus Jeu 30 Mai - 13:56

On se relevait tous les quatre, péniblement. Nous remettant de ce voyage express quelques peu tumultueux, je contemplais les environs, bon sang !
Nous étions condamnés à mourir ici ! Notre seul espoir était de rejoindre les côtes, des navires patrouillaient souvent là-bas pour empêcher quiconque de s'approcher de ces terres maudites.
Mais va savoir par où aller. Vinysse et Sara regardait également partout, paniquées, mais Fydëdith hurlait carrément de peur ! J'ai fait tout ce que j'ai pu pour essayer de la calmer ou de la raisonner, rien à faire, je l'ai assommé le temps qu'on sache quoi faire.
Je demandais à Vinysse si elle n'avait pas une boussole, pour que l'on se repère et avance plus facilement. Elle avait laissée ses affaires pour les voyages maritimes sur son bâtiment.

Mon dernier espoir était Sara, peut-être connaissait-elle un sort pour se déplacer plus vite, ou même se téléporter ! Non, rien à faire, nous étions livrés à nous même. Heureusement, les filles avaient pris des provisions pour tenir plusieurs semaines.
Je craignais fort que même plusieurs semaines passés, nous serons toujours là, mais je gardais ça pour moi pour ne pas affoler plus de personnes. Je pris Fydëdith, et la cala sur mon dos.
Son opulente poitrine pressait contre moi ne me laissait pas indifférent, mais il valait mieux garder ses forces, je dis aux filles de partir tout droit, et nous nous mîmes en route.
J'appris pendant que l'on marchait, que si les filles s'étaient retrouvés dans la forteresse des voleurs, c'est parce que ne me voyant pas revenir, elles ont traversé le désert dans l'espoir de me retrouver, elles sont alors tombé sur les voleurs qui me traînaient jusque dans leur repaire.

La nuit commençait déjà à tomber, et à force de marcher toute la journée, nous étions vannés. Fydëdith avait reprit connaissance, la nuit glaciale la pétrifiait de froid, aussi lui ai-je mis mon manteau sur ses épaules. Sara essayait de faire du feu, mais il n'y avait aucun morceau de bois ou de combustible pour la maintenir, même pas une seule herbe séchée.
Sara et Vinysse s'endormirent d'épuisement, mais Fydëdith qui avait passé tout le trajet dans mes bras était encore éveillée. Je m'assis à côté d'elle, tandis ce qu'elle était perdue dans ses pensées.
Je fis mine de tousser, et pris la parole pour essayer de la détendre.

"Ne t'inquiète pas, on s'en sortira !"
"Je sors d'une prison, pour m'en retrouver dans une autre à l'air libre cette fois..."
"Tiens, raconte-moi ta vie là-bas, je suis fin psychologue !"

Elle rit à ma blague, je tenais à ce que tout le monde ici garde le moral au plus haut, je ne tenais pas à tuer un de mes alliés car la folie se serait emparé de lui, surtout elle, malgré le fait que je ne la connais que depuis une journée.
Elle me raconta donc sa vie, je l'écoutais allongé, à même le sol, même si ce dernier n'était pas des plus confortables, et je l'écoutais paisiblement.
Apparemment, elle faisait partie d'une tribu d'elfe nomade, alors qu'ils se déplaçaient dans le désert de Gahrel, le groupe de voleur les a attaqué, tous ceux qui résistaient étaient tués. Les personnes âgées et les personnes handicapées furent les premières à être exécutées sous les yeux des autres, vint ensuite le moment où les voleurs tuèrent les elfes mâles, qui étaient jeunes adultes, puis, ils s'occupèrent des elfes femelles, également jeunes adultes, ils en tuèrent une partie, mais en gardèrent une autre.
Pour qu'elles leur servent de servantes, et pour assouvir leurs pulsion sexuelles.

Quant aux enfants, comme l'était Fydëdith, ils ont été emmenés de force, les garçons furent entraînés pour devenir des voleurs, les filles pour devenir des servantes et leurs prostituées, tout ceux qui refusaient de se plier à eux mourraient. Fydëdith a vu ses parents se faire tuer sous ses yeux, quand elle m'avoua ça, je me sentais plus proche d'elle, moi aussi j'avais vu mon père mourir sous mes yeux.
Et pour la première fois, je racontais tout mon passé à quelqu'un. Comment j'avais vu mes parents mourir, comment j'étais devenu assassin. Elle m'écoutait attentivement, sans en perdre une miette.
Je crois bien que c'était le Ka qui avait fait en sorte que l'on se rencontre, sauf qu'elle, elle tentait malgré tout d’œuvrer pour le bien, alors que moi je m'étais complètement adonné aux ténèbres... Elle me glissa à l'oreille qu'elle était la seule servante à être vierge, en effet, étant une magnifique jeune elfe, le chef des voleurs attendait le bon moment pour faire d'elle sa femme.
Manque de bol pour lui, c'est moi qui lui prendrait ! Elle s'endormit dans mes bras. Je finis par faire de même, mais un horrible cauchemar me tira de mon sommeil !
C'était la bête, je rêvais qu'elle était de plus en plus proche, je me réveillais en sursaut, réveillant tout le monde par la même occasion, ça n'était pas qu'un simple cauchemar, elle approchait vraiment.

Avant que les filles ne me posent des questions embarrassantes, je leur intimais l'ordre de se remettre en route, tandis ce que je leur indiquais qu'on allait continuer notre route tout droit, Fydëdith m'attrapa le bras et me dit d'attendre, Sara, Vinysse et moi l'avons ensuite observé pendant qu'elle semblait faire des incantations magiques, son rituel fini par former un petit portail ésotérique, duquel un dragon en bas âge en sorti. Nous étions stupéfait, elle était une invocatrice ?!
Pourquoi nous l'avoir caché ? Son explication fut qu'elle n'était pas sûre de nous faire confiance, mais que désormais, il fallait se serrer les coudes, elle nous expliqua aussi qu'elle était liée au dragon, et qu'elle pouvait voir à travers ses yeux. Elle lui ordonna donc de voler très haut dans le ciel, puis elle nous indiqua une direction à suivre.
Parfait ! Je pourrais peut-être même lui demandait comment annuler l'invocation de la bête ! Malheureusement, elle me dit qu'elle n'était encore qu'une débutante, et que sa plus puissante créature magique était un golem, de seulement 1 mètre... Qu'importe, au moins nous savions comment rejoindre les côtes maintenant !
Inutile de dire que la suite du voyage fut long et rigoureux, je me suis rapproché des filles, surtout de Fydëdith, je crois qu'elle était enfin tombé sous mon charme, mais nous n'avions pas réellement le temps de batifoler. Plus on avançait, moins il nous restait de provisions, et mes nuits étaient parsemées de cauchemars avec la bête.
Vint donc ce que j'appelle, la dernière nuit, nous n'étions plus qu'à cinq kilomètres des côtes, les bateaux allaient bientôt pouvoir nous apercevoir. Et ils ne nous restaient plus qu'un quignon de pain et un peu d'eau à la fin de ce repas. Épuisé, et sentant la fin du périple arrivait, je m'assoupis.

"Manger ! Manger ! MANGER !!!" Je me réveillai en sueur ! Avec de fortes pulsions à qui émanaient en moi. Cette fois ça y était, la bête n'était plus très loin de moi. Je pris toutes mes armes, mes potions, et j'embrassais Fydëdith sur la joue avant de partir à sa rencontre.
Les trois filles dormaient, je ne tenais pas réellement à les mêler à cette histoire là, mais si elles venaient à se réveiller et à me rejoindre dans la bataille, ça serait avec plaisir. Je pris ma Dévorâme, elle était bouillante ! Je pouvais le sentir, elle tremblait presque toute seule, elle sentait la puissante âme de la bête, et souhaitait certainement la faire sienne !
Je jetais un dernier regard aux filles, puis je suis parti chercher un endroit dégagé, idéal pour un combat. Cette nuit, ça sera moi le chasseur ! La bête sera ma proie !!! Je trouvais enfin un terrain dégagé, entouré de roches pointus, c'était une arène naturelle. Puis je la vis au loin ! La bête revenait sous sa forme de corbeau !

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Les rayons de la lune passaient sur ses plumes, goûte à ma nouvelle arme saloperie ! J'armais mon Poing Canon d'une jolie boule d'acier, et je tirais, la bête se prit le projectile en plein dans les plumes, et s'écrasa au sol. Je brandissais ma Dévorâme, et fonçait tête baissée sur elle, alors que ses larges ailes recouvraient tout son corps.
Mais les ailes se transformèrent rapidement en d'affreuses pattes velues, je ne compris que trop tard mon erreur, la bête se releva sous les traits d'une horrible araignée géante ! Elle leva ses pattes avant ! Signe qu'elle allait me charger, je mis en place ma garde, mais je fus malgré tout violemment propulsé en arrière.
J'atterris contre une paroi rocailleuse, je crachais un filet de sang à l'impact, la paroi s'effondra sous moi, fort heureusement elle n'était pas bien grande, sous les décombres, je laissais toute ma rage exploser et prendre le contrôle de mon être, je crois que la faux la multipliait ! Je ne raisonnais plus correctement, dans un élan de fureur, je me dégageais des débris, et je commençais à me faufiler sur le côté, discrètement, pour tendre une embuscade à la bête.
Celle-ci vint chercher dans les rochers, dans le but de m'achever. Mais une surprise l'attendait, j'étais au-dessus d'elle, la faux baissée, je la chargeais, elle s'en rendue compte au dernier moment, et pu s'extirper, je ne lui ai arraché qu'une patte, mais elle hurla de douleur d'après les cris strident qu'elle poussait.
Elle s'enragea, je me tenais devant elle, aussi enrageais !

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Elle me cracha son venin au visage, il était sûrement hautement toxique, bien tenté ! Mais cette attaque ne marche plus sur moi depuis qu'un monstre a essayé de faire la même chose lors de la quête de la dague. J'esquivais d'une belle pirouette, et constatais les dégâts occasionnés sur le sol, le poison était tellement puissant que le monceau de terre touché fondait littéralement, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus le terrible liquide dessus.
Il allait falloir être plus prudent que ça ! J'allais la jouer plus fine ! Je profitais du fait que la lune l'éclaire pour me reculer, et pris trois couteaux de ma poche, deux d'entre eux atteignirent ses yeux, un autre vint se planter dans sa carapace naturelle sans lui infliger de dommages. Elle releva deux pattes pour se cacher la tête, et réitéra l'opération de me charger !
Sauf que cette fois la distance jouée en ma faveur, et je pu esquiver son attaque en me jetant sur le côté, et je me relevai aussitôt pour lui asséner un violent coup avec la Dévorâme, elle entama en partie son armure ! Je me rendis compte soudainement de quelque chose : les rayons de lunes ne la frappait pas et j'avais quand même réussi à la toucher !
Déjà tout à l'heure lorsque je lui avait arraché une patte, les rayons n'étaient pas sur elle !

Donc les armes magiques peuvent la toucher quoiqu'il arrive ! C'est très important de savoir ça. L'araignée détruisit une roche avec ses mandibules, et l'a prit avec pour se retourner d'un coup et me l'envoyer sur moi ! Je plongeai pour esquiver l'énorme projectile.
Elle effectua la même opération, sauf que cette fois je pu voir un point d'accroche avec mon grappin ! Je lançai donc mon grappin, saisissant la roche, et j'ai commencé à tournoyer avec, pour finir par l'envoyer en plein sur l'araignée ! Elle s'effondra au sol, plus à cause du coup que de la surprise, j'en profitai pour lui sauter dessus, et en plantant ma faux à la base du crâne, j'ai couru sur sa carapace, perforant tout ce qui se trouvait sur son passage, pour ne lui laisser qu'une gigantesque entaille !
Elle commença à s'enfuir, je la poursuivit en courant, pendant la course poursuite, elle se transforma à nouveau, je n'eus pas le temps de voir en quoi, mais la bête s'était engouffrée dans la terre. Elle en ressortit métamorphosée en ver de sable géant !
Avec une carapace naturelle encore plus épaisse que lorsqu'elle était en araignée !

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La créature se bondit hors de la terre pour se jeter sur moi ! Je plaçai ma faux devant moi en guise de bouclier, et bien qu'elle m'offrit une protection contre toute attente, je plongeai avec la créature dans le sol, elle se servait presque de moi comme une pelle et ce fut bien douloureux !
Notre descente s'arrêta dans un large espace souterrain ! Avant de replonger dans la terre, la bête n'oublia pas de me rafler un peu le torse, mais malgré l'attaque, ma faux n'avait reçu aucun dommage particulier ! Toutefois, je bu une potion de soin, qui ne me rendit pas toute mon énergie vitale, mais une bonne partie tout de même.
Je ne pouvais pas suivre les mouvements de la bête, toutefois lorsqu'elle se rapprochait, ça faisait trembler le sol sous mes pieds, ainsi je la sentais venir ! Je pouvais esquiver, mais impossible d'attaquer, soit mon offensive ne servait à rien puisque la bête replongeais instantanément dans le sol, soit sa carapace la protégeait des coups de ma faux.

Me vint une idée : sa carapace devait sûrement faire partie de sa peau, et les armes magiques pouvait la toucher sans qu'il n'y ai besoin de lune, car là étant donné que l'on était sous terre, le seul endroit qui filtrait les rayons de la lune était le trou par lequel on était arrivé, mais la bête n'allait pas faire la bêtise de retourner dedans.
Peut-être que si j'utilisais mon sort Drain sur elle... Je savais bien que mon Pouvoir Ténébreux ne lui avait strictement rien fait, mais peut-être était-elle insensible aux ténèbres ! Ça ne me coûtait rien d'essayer, j'attendis qu'elle ressorte du sol pour l'attraper et user de mon pouvoir, ça marchait ! J'usais petit à petit sa carapace, je pouvais ensuite ré-attaquer par derrière avec ma faux vu que son armure était fragilisée.
Ce que je fis, la bête reçu de multiples entailles, à divers endroits sur son corps, je l'avais assez énervée pour qu'elle ne réfléchisse plus à nouveau ! Armant une dernière fois mon Poing Canon pour le combat - ce que j’espérais - je commençais à courir en direction du trou par lequel on était arrivé. Je pouvais voir une bosse à la surface de la terre se déplaçait à une vitesse extrême ! La bête était sur le point de me charger, j'arrivais derrière les derniers faibles rayons de lunes, que la bête folle de rage se jeta sur moi, passant dans ces derniers.
Elle n'eût pas le temps de regretter son erreur qu'elle se mangea une terrible boule d'acier à bout portant. Elle s'écrasa une fois de plus contre une des parois, provoquant une belle secousse.

Un portail ténébreux s'ouvrit, la bête rampait avec difficulté jusqu'à ce dernier, je m'approcha d'elle, d'un pas serein. Et lui plantai ma faux dans ses plaies grandes ouvertes. Elle lâcha un cri strident, elle comptait s'enfuir, et elle était à deux doigt d'atteindre le portail pour y arriver, juste avant, je lui dis ces mots "Rapporte ce message à ta maîtresse odieuse créature !
Qu'elle ne dorme plus, et qu'elle craigne mon arrivée désormais ! Car lorsque je la retrouverai, je lui arracherai sa misérable vie !"
Puis j'enlevai ma faux pour laisser la bête repartir dans son portail. Pfiouuu... Sacré combat, mais cette fois c'est plus moi qui l'avais mit à mal ! Et la Dévorâme n'y était pas pour rien.
Je profitais de cet instant d'accalmie après la bataille pour observer mon environnement, j'étais dans une énorme poche souterraine, je pouvais entendre les vagues, et de l'eau de salée filtrait sous la roche des terres interdites.

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J'entendais du mouvement au-dessus de moi, c'était sûrement les filles qui me cherchait, le vacarme avait dû les réveiller. Ma théorie se confirma lorsque je vis une créature invoquée par Fydëdith me cherchait à droite à gauche.
Lorsqu'elle me vit, la créature se dépêcha de remonter, et je les entendis appeler mon prénom.
Je sortis une de mes cordes, et je l'accrochais à une pierre, j'entrepris de commencer la remontée seul, une fois arrivé au niveau de la pierre, je vis une plateforme sur laquelle je mis les pieds, et les filles aussi. Je leur lançai la corde pour qu'elle m'aide à remonter. J'étais enfin tiré de cette galerie souterraine.
Lorsqu'elle virent mon état, elles comprirent rapidement ce qu'il s'était produit. Je les rassurais en disant que la bête et la Fatalité allaient nous laisser pendant un petit moment, puis j'ai surenchérit en leur disant que nous n'étions plus très loin de la mer. Et effectivement, après quelques minutes de marche, nous pûmes enfin voir les océans de Gaïa ! Ce que ça faisait du bien !
Et nous pouvions également voir des bateaux patrouiller autour des terres interdites. Grâce à un sort de Sara, et à la cape de Vinysse, nous avons fait un signal de fumée, le résultat ne se fit pas attendre longtemps puisqu'un bateau est vite venu à notre rencontre.

Bien sûr nous avons dû expliquer la situation au capitaine du navire. Complètement surpris, il n'a pas vraiment cru à notre histoire à dormir debout, mais il y a bien était obligé, il nous a directement reconduit au port Cadiz de Pandora. Ce que ça faisait du bien de voir de la civilisation !
Mais Vinysse, inquiète pour son bateau, me demanda expressément de repartir, je dû donc payer un ticket pour tout le monde, mais ça n'a été que 100 pièces d'or seulement. On a rapidement vu un bateau échoué sur un banc de sable en revenant à Gahrel, Vinysse reconnue en lui le sien.
Inutile de préciser que le trajet jusqu'à Gahrel avait été extrêmement long, me permettant de me rapprocher encore plus de Fydëdith. Le bateau échoué était effectivement celui de Vinysse, visiblement il avait été volé par une bande de pirate pas très doué, une bande de pirate de deux plus précisément, enfin c'est le nombre de corps que l'on a retrouvé dedans. Pourtant ces deux idiots auraient pu manger les provisions, qui avait diminué certes, mais il en restait encore en grande quantité !
Enfin qu'importe, c'était sûrement l'oeuvre du Ka, je demandai au capitaine du bateau de nous aider à l'extirper de là, ce qu'il fit, contre 1000 pièces d'or de plus. Avant de nous laisser.

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Le bateau était intact, ce qui ravie Vinysse, inutile de préciser que l'on est directement reparti mouiller à Gahrel, mais sur le trajet je me mis en face de Fydëdith, et suite à une initiative de folie dans mon esprit, il se passa la chose suivante :

"Fydëdith, veux-tu devenir Fydëdith Baenre ? Je sais ce que c'est un peu soudain, mais j'ai longuement réfléchi et notre périple nous a beaucoup rapprochés, je t'aime Fydëdith !"

Au début stupéfaite, complètement abasourdie, elle finit par me sauter dans les bras en acceptant ma demande. Étant capitaine de ce navire, Vinysse pouvait marier quiconque à son bord, donc on fit un mariage improvisait, Sara s'était occupé de faire un gâteau, et d'allumer quelques bougies grâce à sa magie.
Le mariage eut bien lieu, nous nous en fichions bien des coutumes et de savoir si on l'avait fait correctement, puisque l'on a jamais connu vraiment de bonheur elle et moi, je me disais que l'on avait bien le droit à cet instant, rien qu'à nous.
Pour la première fois, j'étais réellement tombé amoureux de quelqu'un, et je crois bien que c'était son cas à elle aussi, j'étais sûr même. On avait pas de quoi se payer de nuit de noce ou quoique ce soit d'autre, mais nous avons pu faire autre chose la nuit qui a suivi...

Voilà qui lui avait fait tout drôle, et moi le plus grand bien ! Cela dit, avec tout ces voyages et toutes ces aventures, on était plus proche de la nouvelle année que jamais. Et avec les dernières nouvelles que j'avais entendues, Natsu était devenu une réelle menace.
J'allais devoir faire quelque chose si je ne voulais pas qu'il arrive quelque chose à Fydëdith. Elle allait essayé de faire ressortir ma part de lumière, j'en étais sûr, encore faut-il qu'il reste quelque chose.
Avec les événements de la secte de Procrafis, et Natsu qui avait la dague légendaire, je me demande bien ce qu'il allait arrivé à Gaïa...
Muh-Laus
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