Salina, l'ombre, le mystère, la crainte et l'espoir
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Salina, l'ombre, le mystère, la crainte et l'espoir
Le cœur zombifié d'une rébellion pétrifiée de peur.
« Souviens-toi, souviens-toi de ce temps, de ces Morts et de sa Guerre. Souviens-toi de cette nuit, souviens-t’en, à l’oubli je ne peux me résoudre.
Mais qu’en était-il de la femme ? Je sais qu’elle s’appelait Salina et je sais qu’en 184, elle tenta de faire exploser le Collège de Magie. Mais qui était-elle vraiment ? Comment était-elle ?
On nous dit de nous souvenir de l’idée et non de la femme, parce qu’une femme peut échouer. Elle peut être arrêtée, elle peut être exécutée et tomber dans l’oubli. Alors qu’après 400 ans, une idée peut encore changer le monde. Je connais d’expérience le pouvoir des idées. J’ai vu des hommes tuer en leur nom et mourir en les défendant… Mais on ne peut embrasser une idée. On ne peut la toucher ou la serrer contre soi. Les idées ne saignent pas, elles ne ressentent pas la douleur… et elles ne peuvent aimer.
Et ce n’est pas une idée qui me manque, c’est une femme… Une femme qui m’a fait me souvenir de ce temps. Une femme que je ne me résoudrai jamais à oublier.
Souviens-toi de cette nuit, souviens-t’en, à l’oubli je ne peux me résoudre. »
—Nicholas Pendleton.
Un païen1 parle en murmures, susurre à l'oreille du passant, chuchote sa traîtrise. Indocile qui vante, dans un silence grandissant, les mérites des actions de souffrances. Voilé des tissus opaques de la crasse digne du pauvre, refuge de misère qui aveugle la milice, de son sacerdoce il souffre la crainte de sa dénonciation et la punition de la nécromantique mairesse dont les morts jamais ne dorment.
Il parle en murmures, susurre à l'oreille du passant, chuchote sa traîtrise. Sa dissidence gêne mais ne se tait que les derniers manants éloignés, alors terrifié à l'idée, aujourd'hui encore, que ce jour soit son dernier, il reste coi dans l'immuable ténèbre d'Ambria.
« Une ombre dans la nuit d'horreur que Tsita a instaurée. Une silhouette qui se dessine, terrifiant les vivants, décomposant les morts. Une braise sous la cendre qu'a déversée la Guerre Midsienne, l'abominable espoir d'une rébellion éradiquée. Un bruit, un murmure, quelques chuchotements secrets qu'on espère à l'abri des oreilles despotiques. Une légende, un conte, une malédiction, un cauchemar dont on parle sans mémoire. Un souvenir qui court la nuit comme le loup2, qui s'abandonne aux champs, qui frappe puis disparaît. Cette chose qui donne et qui reprend, qui apparaît pour s'enfuir. L'ombre d'un passé, les yeux d'une âme perdue, le corps marqué du temps révolu. Invisible aux yeux rongeurs3, présente dans ces inscriptions, une âme en cavale.
Oui un cauchemar, un cauchemar qui domine Tsita et son règne, qui soumet son esprit nocturne, blesse son égo insatiable. Oui un cauchemar, mais non le nôtre. »
Oui un cauchemar, un cauchemar qui domine Tsita et son règne, qui soumet son esprit nocturne, blesse son égo insatiable. Oui un cauchemar, mais non le nôtre. »
[La presque intégralité de la première citation est tirée du film "V pour Vendetta" que je ne peux que vous conseiller.
Merci de m'avoir lu]
Merci de m'avoir lu]
L'Empereur- Grand héros
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